Soyons le changement que nous attendons

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Commentaires de la publication :4 commentaires
  • Temps de lecture :11 min de lecture
  • Dernière modification de la publication :1 octobre 2023

Au cours des derniers mois, l’évolution de la situation en rapport à la crise sanitaire qui nous touche toutes et tous n’a fait que confirmer ce que je pense depuis maintenant plus d’une année : le basculement tant attendu par les âmes sensibles n’aura pas lieu sous la forme espérée (voir cet article en rapport).

En effet, en dépit de toute l’énergie investie par les lanceurs d’alerte et d’un éveil toujours plus large des consciences face aux manipulations des médias et des gouvernements, les élites poursuivent irrépressiblement leur marche en avant visant à l’instauration d’une société de contrôle hyper-connectée. 

Si les tentatives de réforme et les manifestations de millions de personnes au niveau mondial peuvent certes jeter quelques grains de sables dans la mécanique bien huilée du Système, il faut se rendre à l’évidence que toutes ces actions, utilisées depuis tant d’années pour changer les choses, ne permettent pas véritablement de mettre à mal le « totalitarisme soft » que nous vivons aujourd’hui dans nos « démocraties », totalitarisme qui est amené à se durcir de plus en plus à l’avenir.

En vérité, il ne sert à rien de vouloir réformer ce Système car à l’instar de tous les grands empires avant lui, il ira jusqu’à l’effondrement total quoi qu’on fasse pour en atténuer les dérives.

Posons un regard lucide sur l’histoire de l’humanité en Âge de Fer. À quoi les coups d’états et autres révolutions ont-ils menés ? À encore plus d’injustices, d’inégalités et de déséquilibres, car l’impulsion à l’origine de ces changements était celle de l’ego humain dans la grande majorité des cas et non la sagesse d’un esprit sage aligné sur la Volonté divine. Tel est l’inévitable conséquence des agissements de l’ego humain qui, en dépit de ses belles intentions, ne fait qu’améliorer l’enfer ici-bas. Comme l’a dit Saint Paul : « quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. »

Alors que faire ? Doit-on se résigner, désespérer et déprimer ? Bien sûr que non !…

Si manifester en brandissant un drapeau blanc en guise de résistance (alors qu’il s’agit d’un symbole de reddition dans l’inconscient collectif…) n’est pas la solution, plier l’échine ne l’est évidemment pas non plus.

La véritable résistance ou rébellion commence par le choix du positionnement intérieur, celui d’une conscience qui s’efforce de s’établir dans l’équanimité. En d’autres termes, il convient de chercher la maîtrise de soi pour ne pas céder aux pulsions de la colère, du jugement, du rejet, qui font inévitablement le jeu des élites dont l’intérêt est de « diviser pour mieux régner ».

Il convient donc d’accepter la réalité telle qu’elle est. Autrement dit, LÂCHER PRISE, c’est-à-dire renoncer à la volonté de réagir sur la base de ce que nous ne voulons pas.

Le fondement d’une telle action intérieure est généralement mal perçu et mal compris car elle s’apparente à une résignation. Mais il n’en est rien, car cet acte de lâcher-prise n’est pas une soumission au Système, mais à la Volonté divine, ce qui fait absolument toute la différence !…

En acceptant que les choses soient telles qu’elles sont – sachant que rien ne peut survenir sans être fondamentalement juste et avoir une raison d’être profonde qui dépasse l’entendement mental – on trouve la paix à l’intérieur de soi, on calme le mental et on évite de réagir sur la base de conditionnements dont on peut être tout à fait certain qu’ils sont ceux de l’ego formaté par le Système si la réaction est impulsive, émotionnelle.

Dans un second temps, et c’est là que la démarche se distingue également de la résignation, on concentre l’attention de la conscience sur ce que l’on VEUT VRAIMENT. La voie empruntée est alors totalement différente de celle qui consiste à réagir sur la base de ce que l’on ne veut pas. On crée ainsi une rupture avec l’ancien mode de fonctionnement basé sur l’ego réactif, en alignant simplement la conscience sur le cœur de l’âme, là où naissent ses aspirations profondes. 

Pour comprendre la raison d’être de cette « opération » qui s’apparente à une conversion intérieure, il faut considérer que l’attention de l’être humain véhicule de l’énergie et que cette énergie alimente l’objet de cette attention. Nous modelons de ce fait notre réalité en fonction de notre imaginaire. Ainsi, si on s’oppose au Système, quelle que soit la forme que puisse prendre cette opposition, on ne fait que lui donner plus d’énergie encore. 

Comme l’a très justement dit Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème. » Il faut comprendre par là que la solution ne peut provenir de l’ego conditionné puisque c’est lui-même qui est à l’origine du problème. Changer durablement la réalité implique donc premièrement un changement de paradigme intérieur !…

Dans le domaine des sciences initiatiques traditionnelles, on considère que la solution pour régler un problème ne consiste pas à lutter contre ce qui est en excès, mais à ajouter ce qui fait défaut. Par exemple, si une maladie est causée par un excès d’énergie Yang, on ne va pas chercher à diminuer cet excès de Yang, mais à le contrebalancer en ajoutant de l’énergie Yin. Pour ce qui nous intéresse ici, on comprendra donc que la voie à suivre n’est pas de lutter contre les dérives du Système, mais de mettre l’attention sur ce qui y fait défaut.

Bien entendu, les aspirations profondes des êtres humains ne sont pas toutes pareilles et c’est donc à chacune et à chacun d’entre nous qu’il revient de faire cette démarche pour « dévoiler » les élans véritablement créateurs de notre Être profond et de devenir ainsi une force active au service du changement que nous voulons au plus profond de nous.

Pour ma part, cette œuvre de dévoilement, je l’entreprends depuis plusieurs années. M’étant libéré de nombreux « implants » du Système, je peux aujourd’hui beaucoup mieux SENTIR ce que je veux vraiment pouvoir vivre.

Si je devais vous le résumer, je dirais que c’est de réunir autour de moi et en moi-même les conditions favorisant mon Éveil spirituel, ce qui implique un mode de vie simple et humble au contact de la nature, dans un environnement où l’air, l’eau et la terre sont le moins pollués possible, dans une dynamique de service désintéressé favorisant l’Éveil d’autres êtres humains ainsi que l’épanouissement des espèces des règnes animal, végétal et minéral, le tout en étant le plus autonome possible en énergie et en nourriture pour polluer le moins possible notre belle planète.

Je suis lucide : à l’heure qu’il est, je n’ai ni les moyens matériels ni les moyens financiers de créer les conditions de vie qui rendraient totalement possible la concrétisation de cette aspiration. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, cela n’a pas la moindre importance ! En effet, conformément au fait que le but est le chemin, comme nous l’enseignent les taoïstes, c’est ici et maintenant que je peux ressentir ce que la réalisation effective de cette aspiration me permettrait de vivre.

Comment ? Eh bien tout simplement en lui conformant ma vie autant que possible en les circonstances actuelles…

Servir de manière désintéressée, je peux déjà m’y exercer. Me nourrir de façon saine, autonome et non polluante, ce n’est pas encore entièrement possible, mais je peux m’approcher de cet « idéal » en évitant autant que possible d’utiliser les circuits de l’industrie agro-alimentaire, pour favoriser les commerces de proximité qui vendent des produits cultivés à petite échelle dans le respect de la nature. Vivant en ville, l’immersion dans la nature à laquelle j’aspire n’est pas encore possible non plus, mais je peux satisfaire cette aspiration en allant dans la forêt qui n’est pas très loin de chez moi, aussi souvent que je le peux.

Je vous partage ceci non pas pour vous inviter à choisir le même idéal – ce qui serait stupide compte tenu que nous sommes tous différents –, mais pour vous démontrer qu’il n’est pas nécessaire d’attendre que nos conditions de vie rêvée soient réunies pour commencer à agir concrètement et vivre heureux.

Attendre que les choses nous tombent du ciel est justement l’erreur à ne pas commettre, car la vie que nous aimerions pouvoir vivre dans le futur prend racine ici et maintenant en nous-mêmes, et nulle part ailleurs.

Comme l’a dit le Bouddha : « avec nos pensées, nous créons le monde ». Ainsi, si nous voulons que notre monde soit fait de paix, d’harmonie, de fraternité, d’amour et de service désintéressé, il convient de créer ces choses-là en nous-mêmes premièrement.

Si nous vivons en plein cœur du Système et que les conditions de vie sont encore très éloignées de ce que nous aimerions vraiment pouvoir vivre, rien ne nous empêche de l’IMAGINER.

En plus de nous apporter de l’enthousiasme là où, à l’inverse, la focalisation de notre attention sur ce que nous ne voulons pas nous déprimerait, la vibration émotionnelle ainsi générée contribuera à manifester les synchronicités qu’il nous suffira alors de prendre en considération pour tendre vers la réalisation effective de nos aspirations.

Voilà ce qui constitue, à mon sens, le positionnement du véritable « rebelle », l’être qui opère une révolution silencieuse en créant « vibratoirement » en lui-même premièrement ce qu’il aimerait pouvoir vivre à l’extérieur.

Et si, dans ces conditions, pour une raison ou pour une autre, nos aspirations ne devaient jamais se réaliser, eh bien cela ne ferait aucune différence pour nous, car notre réalisation, nous l’aurions conquise dans la dynamique du pas que nous nous serions efforcés d’accomplir en l’instant présent pour avancer en direction de notre objectif et non dans l’obtention des résultats effectifs auxquels nous aspirons. C’est la raison pour laquelle nous pouvons être totalement détachés de ces mêmes résultats et nous concentrer uniquement sur le pas que nous sommes en train de faire ici et maintenant.

Oui, c’est bel et bien ici et maintenant que tout se joue, car c’est ici et maintenant que tout le Bonheur du monde existe en potentiel. Pas à l’extérieur, mais au cœur de soi-même, à la Source même de la vie à laquelle nous savons que nous pouvons nous abreuver en permanence, simplement en vivant conformément à nos aspirations singulières, en unité avec notre Être profond…

Pour recevoir les derniers articles :

Cet article a 4 commentaires

  1. W.

    Ton texte est extraordinaire.
    Le fait que tu n’aies pas de millions de vues sur youtube est bien la preuve que tu inclus des vérités dérangeantes pour le système.
    Continue ainsi ! 🙂

  2. Paty

    Merci Frédéric pour ce beau texte, que personnellement je trouve inspirant et qui me conforte aussi dans l’expression spirituelle des choix de vie auxquels j’aspire.
    Belle journée à tous

  3. Marie-Christine

    Je suis tout à fait d’accord avec toi et pourtant, je participe aux manifestations.
    Dans les manifs, je me sens calme, je sens que je suis utile, que mes vibrations servent à quelque chose.
    Contrairement aux temps antérieurs où les revendications étaient généralement matérielles, on y trouve une nouvelle sorte de personnes. Beaucoup sont dans la spiritualité, on voit des slogans qui parlent de l’âme et qui prônent la non violence, la fraternité. Je vois des gens qui prennent soin de ne pas tomber dans l’adversité, trop conscients du désir secret des gouvernants de nous diviser pour mieux régner. Espérons que cet état d’esprit continuera sans être perverti.
    Et tout ça ne m’empêche pas de rester proche de la nature puisque je vis à la campagne.
    La liberté que l’on proclame est une transcendance, le symbole de la vie, de l’amour, une louange à Dieu qui nous a créés afin que chacun exerce son plein potentiel personnel au service de tous.

    1. Frédéric Burri

      Bonjour Marie-Christine,
      Je comprends très bien que votre participation aux manifestations puisse vous apporter quelque chose de positif. On y rencontre en effet des gens qui partagent les mêmes valeurs, qui regardent dans la même direction. On peut y ressentir la solidarité, l’amour, la fraternité. Heureusement qu’il y a cet esprit d’ailleurs pour contrebalancer des énergies moins « porteuses », que je déplore dans la mesure où elles ont un puissant impact sur la réalité. Beaucoup parmi les gens indignés et révoltés se concentrent malheureusement encore trop sur le problème. L’égrégore d’une manifestation n’est pas anodin d’un point de vue occulte. Quand une foule de gens scandent en même temps « non à la vaccination » par exemple, eh bien c’est l’énergie de la forme-pensée « vaccination » qui est générée. Le problème ne vient donc pas tant de la manifestation en tant que telle, mais de l’énergie qu’elle produit et son influence sur le cours des événements, dans un sens comme dans l’autre. Il faudrait donc veiller à ce que les consciences soient focalisées sur ce que l’on veut vraiment (la fraternité, la liberté, en effet), et non sur ce que l’on ne veut pas (le pass sanitaire, la vaccination, la dictature, etc.).
      Cordialement,
      Frédéric

Laisser un commentaire