Dans mon précédent article intitulé Une gouvernance mondiale, j’ai tenté d’exposer aussi objectivement que possible la manipulation et le contrôle exercé par un groupe influent d’individus malfaisants qui tient l’humanité sous son joug tout en faisant croire à son émancipation et à sa liberté dans un Système qu’il fait passer pour progressiste, humaniste et démocratique.
Aussi préoccupante que soit la situation actuelle de l’humanité et de la planète qui la porte, j’ai bien précisé en préambule à cet article qu’il ne fallait pas sombrer dans le fatalisme ou la résignation pour autant, car l’humanité peut guérir du cancer qui la ronge depuis des siècles, voire des millénaires, du moment où une masse critique d’individus – correspondant au nombre symbolique des 144’000 élus dont parle l’Apocalypse de Jean[1] – se donnent les moyens de spiritualiser leur existence.
En dépit de cette précision essentielle, l’article a suscité beaucoup de réactions. Premièrement, il y a les adeptes de la « pensée unique » qui crient à la « théorie du complot » ou qui parlent de « fake news » (alors que les faits sont là) pour faire diversion et éviter ainsi toute confrontation d’idée. Deuxièmement, certaines personnes avancent que ce genre d’article est de nature à donner de l’énergie à ce qui « négatif » en ce monde et qu’il serait préférable de mettre l’accent sur le « positif », inspirées sans doute par la croyance que c’est en mettant l’attention sur le bon, le lumineux et le pur que le monde changera. Troisièmement, il y a ceux qui considèrent que tout est juste et parfait tel que cela est et qu’il n’y a donc rien à entreprendre pour que les choses changent, ce qui les dispense en conséquence de travailler sur eux-mêmes.
À mon sens, dans tous les cas que je viens d’évoquer, il s’agit d’une douce illusion dont il est facile de se laisser bercer pour éviter de voir la réalité en face, à l’image des prisonniers de l’allégorie de la caverne de Platon[2] qui préfèrent le confort relatif de l’intérieur de la caverne à l’éclat de la lumière à l’extérieur, trop éblouissante et douloureuse pour leurs yeux habitués au pâle reflet du feu projeté sur la paroi de la caverne (l’écran de leur mental).
Beaucoup préfèrent en effet se voiler la face plutôt que de remettre en question leurs croyances, leurs conditionnements, de peur de se rendre à l’évidence que l’effort sur soi-même est nécessaire pour changer et se donner ainsi une chance de se libérer des chaînes qui les empêchent de gagner leur véritable liberté d’être. Car en effet, il est bien arrangeant pour l’ego de croire que tout ne va pas si mal puisque, dans ces conditions, il n’y a pas de raison de faire l’effort de changer.
En revanche, de plus en plus d’individus réalisent que l’humanité est manipulée par cette caste occulte de « puissants » qui souhaitent maintenir les gens dans l’ignorance – ce dont ils ne se cachent plus du tout, dévoilant leur plan au grand jour (ce qui est parfaitement calculé de leur part, comme nous le verrons plus loin) –, afin de conserver leur pouvoir hégémonique sur le monde.
Cependant, bien que leur vision des choses soit déjà plus proche de la réalité, ces individus plus clairvoyants restent néanmoins prisonniers de la caverne des illusions, car leur positionnement intérieur n’est pas adéquat. Sans qu’ils ne s’en rendent compte, leur esprit de révolte et leur tendance à la dispersion continue à leur faire « manquer la cible[3] », ce qui fait parfaitement le jeu des élites, pour les raisons que j’exposerai plus loin.
Enfin, il y a une troisième catégorie d’individus, celle des élus dans j’ai parlé plus haut, représentant pour l’instant une infime partie de la population mondiale. Ces personnes voient clair sans pour autant tomber dans le piège de la révolte et de la dispersion. Ce sont les initiés qui se donnent les moyens de sortir de la caverne des illusions par l’effort de conversion intérieure grâce auquel ils positionnent leur conscience dans l’équanimité. En renonçant ainsi à percevoir la réalité à travers le filtre déformant de leur mental, ils ouvrent leur psyché à la Lumière intelligible de leur être profond qui, en s’y réfléchissant, produit le phénomène de l’intuition qui seule peut apporter la vraie connaissance de la réalité, contrairement au mental qui ne peut que teinter cette réalité en projetant sur elle le reflet de ses propres conditionnements, limitants par nature.
Le schéma ci-dessus représente ces trois niveaux de conscience de l’humanité. Notons bien que les trois niveaux de la pyramide comportent eux-mêmes différents degrés représentant autant d’états de conscience distincts et que les trois catégories principales ne sont pas délimitées par des frontières imperméables. Cela veut dire qu’un individu peut bien sûr évoluer en conscience et accéder à un niveau plus élevé, ce qui est d’ailleurs en train de se passer collectivement en cette période apocalyptique, avec un nombre sans cesse croissant de personnes qui comprennent leur condition d’esclave et qui s’en indignent, passant ainsi du 1er au 2ème niveau. Ceci dit, si les rangs des révoltés se renforcent de plus en plus, rares sont ceux qui, parmi eux, comprennent que l’illusion est maintenue au 2ème niveau également et qu’ils doivent renoncer à la dualité pour accéder au 3ème niveau, celui de l’unité propre à l’esprit de l’initié.
Les révoltés contre le Système sont toutefois porteurs d’un fabuleux potentiel, car ce sont eux qui représentent le « terreau fertile » à même de constituer la véritable élite des initiés, à condition qu’ils réalisent en quoi l’optique de la lutte contre les « puissants » les maintient prisonniers de leurs illusions et que, en dépit de leurs nobles intentions, ils font le jeu de leurs bourreaux.
Sortir du dualisme bien versus mal
Pour la grande majorité d’entre eux, les révoltés du 2ème niveau partagent la croyance qu’une lutte révolutionnaire doit être menée contre le « mal » pour le vaincre et faire ainsi triompher le « bien » dans le camp duquel ils estiment se trouver.
Vouloir ainsi changer le monde, que cela soit accompli dans la violence ou dans la non-violence (désobéissance civile), ne peut être que voué à l’échec, car si nobles que soient les intentions de ces révolutionnaires dans l’âme, mener un combat en « luttant contre » ce dont on ne veut pas est une dynamique qui procède de l’ego et de son système de croyance (ce qui est « bien » versus ce qui est « mal ») entièrement conditionnés par les marionnettistes depuis des siècles. C’est la raison pour laquelle seul le fait de renoncer au mental et d’agir avec justesse peut permettre au prisonnier de se libérer de sa condition (j’y reviendrai plus loin).
Le formatage collectif par les marionnettistes a été si important au cours des siècles qu’un tel raisonnement est difficilement admissible par le commun des mortels. Il faut comprendre qu’il y a une différence entre ce que l’on croit être vrai et juste, et ce qui est réellement vrai et juste au-delà de toute croyance. Les ennemis de l’humanité jouent depuis des siècles à déterminer le système de croyance de l’humanité pour orienter ses faits et gestes. C’est un formatage de l’esprit à grande échelle qui est notamment opéré par l’industrie du divertissement.
Le sens du verbe « divertir », c’est distraire, détourner l’attention vers autre chose, en l’occurrence de tout ce qui participe véritablement à l’épanouissement de l’âme, à sa libération, à son éveil. En captivant l’attention de l’individu hors de lui-même, hors de son propre centre, on l’empêche d’être au contact de sa Guidance intérieure et il devient ainsi facilement influençable. Son opinion, ses croyances, son état d’esprit, peuvent ainsi être orientés tout en lui faisant croire qu’il continuer de penser par lui-même. C’est toute la différence entre l’individu qui se croit libre sans l’être parce qu’il est « agi » par ce qu’il y a de plus animal en lui, sous l’influence constante du désir et de l’aversion, et l’être qui est aligné sur l’Esprit en lui, agissant avec justesse.
Aujourd’hui, le conditionnement de la conscience humaine est particulièrement visible dans les médias et le cinéma. La télévision (« tell a vision ») propose d’innombrables « chaînes » qui contiennent quantité de « programmes ». Cela ne fait-il pas penser là aussi à l’allégorie de la caverne ? Ne vous êtes-vous jamais demandé·e pourquoi Hollywood – financée et détenue à 100% par les marionnettistes – met très souvent en scène dans ses scénarios des méchants vaincus par des gentils et qu’elle n’hésite pas à révéler son existence ainsi que ses plans, de même que sa propre destruction par des révoltés présentés comme des figures héroïques voire christiques dans certains cas (Matrix, Avatar[4], Joker, Fight Club, V pour Vendetta, pour ne citer que les films les plus connus) ?
Il faut apprendre à voir au-delà des apparences et ce d’autant plus lorsqu’elles sont créées de toute pièce par les marionnettistes. Ces derniers ont tout intérêt à monter une partie de l’opinion publique contre eux, non seulement parce qu’ils se nourrissent de la haine et de la colère des révoltés, mais aussi et surtout parce qu’ainsi, ils sont assurés de resserrer également les chaînes de leurs prisonniers indignés et de les maintenir captifs de la logique binaire propre à la caverne des illusions. En effet, les marionnettistes parviennent ainsi à maintenir l’attention de l’humanité sur le mur de la caverne où sont projetées les ombres symbolisant le système de croyance qu’ils ont eux-mêmes créé, fondé sur la « connaissance du bien et du mal ». L’humanité illusionnée croit connaître la réalité, sans se rendre compte qu’en effet, son regard est toujours captivé par les formes que le mental collectif projette sur cette réalité. C’est un subtil stratagème des marionnettistes pour donner l’illusion de la liberté aux prisonniers.
« Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être. » Goethe
Ne vous êtes-vous jamais demandé·e pourquoi le « mal » est toujours aussi présent en ce monde malgré tout le « bien » qui y a été fait au cours des siècles ? La liberté d’expression, l’accès à l’information, l’humanisme, les progrès technologiques, les droits de la femme, la « démocratie », le prolongement de l’espérance de vie, l’amélioration des conditions d’hygiène, etc… Tous ces progrès n’auraient-ils pas dû faire triompher le « bien » ?
Il y a une expression de la langue française qui résume très bien la nature du problème : « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Le problème ne vient pas de « faire le bien », car il s’agit en effet d’une noble intention, mais c’est de le faire à partir de ce que l’on croit être « bien » si cette croyance est déterminée par des conditionnements mentaux qui s’opposent à ce qui est véritablement juste selon l’ « Ordre naturel des choses ».
En d’autres termes, « faire le bien » à partir d’une croyance ne peut être le fruit que d’une opinion personnelle, elle-même issue d’un conditionnement mental ; il y a forcément l’ego qui est aux commandes, agissant sur la base de son système de croyance, s’attachant aux conséquences de ses actions dans l’attente qu’elles servent ses intérêts d’une manière ou d’une autre par la satisfaction de ses désirs et par le renforcement de son sentiment identitaire grâce à l’adéquation de la réalité avec ses valeurs et sa vision du monde.
Il y a ce principe physique énoncé par Newton, selon lequel toute action engendre une réaction de force égale et opposée. Les lois de l’univers sont ainsi faites qu’à chaque fois qu’une personne fait le « bien » à partir de son ego, donc forcément de manière intéressée, cela crée un déséquilibre qui va devoir être compensé par une réaction de force égale et opposée[5] pour rétablir l’équilibre. C’est ainsi que « faire le bien » engendre en réaction un retour de bâton prenant la forme d’une action maléfique, aussi terrible et paradoxal que cela puisse paraître au premier abord.
Autrement dit, à chaque fois que l’on fait le bien à partir de l’ego, cela provoque un déséquilibre dans l’univers qu’il va compenser en ayant recours au mal. Le mal doit ainsi pouvoir au fait que, à l’opposée, le bien est accompli de manière intéressée sur la base de croyances. On comprend donc mieux pourquoi les marionnettistes, qui sont l’expression la plus accomplie du mal en ce monde, cherchent à s’opposer une partie de l’humanité en la conditionnant à faire le bien en luttant contre eux. Quand je disais que « lutter contre » renforce ce à quoi l’on s’oppose, c’est pour cette même raison. Et le fait que la lutte soit violente ou non-violente[6] n’y change absolument rien. C’est pourquoi les marionnettistes ont tout intérêt à dévoiler leur plan publiquement. La révolte et l’indignation que cela suscite, ne fait que les nourrir en énergie.
La Nature construit et détruit à chaque instant, mais elle fait de manière désintéressée, de sorte qu’elle ne génère aucun déséquilibre sur le plan cosmique. Quand il est dit, dans la Bhagavad Gîta (texte sacré de l’hindouisme), que l’action du Sage parfaitement détaché des fruits de cette action (détachement synonyme de désintéressement personnel) n’entraîne aucune conséquence (karmique), c’est exactement de cela dont il s’agit, car le Sage est alors aligné sur l’Ordre naturel des choses, agissant de manière « non-agissante », c’est-à-dire en étant libre de toute impulsion égotique personnelle, simplement mu par le mouvement de la vie en lui-même.
Ainsi, la seule solution pour sortir de la dualité et, par là même, de la caverne qui est métaphoriquement le théâtre de cette opposition où les deux antagonistes bien/mal se renforcent mutuellement, c’est de renoncer au mental et aux actions qu’il détermine, pour positionner la conscience dans l’équanimité et agir à partir de cet état d’équilibre, dans le « juste milieu ». Dans cette dynamique, aucun déséquilibre n’est généré au moment de l’action, éliminant de facto la nécessité d’un retour à l’équilibre par compensation, retirant l’énergie dont le « mal » a besoin pour subsister et prospérer. C’est ce qu’on appelle « soigner le mal à la racine », cette racine ne se trouvant nulle part ailleurs que dans l’esprit de l’être humain. C’est ainsi que le « mal » peut être vaincu sans avoir même lutté contre lui : grâce à la sainte indifférence de la conscience équanime.
« Celui qui veut posséder le monde et lui imprimer sa marque ne peut y réussir. Je le sais. Le monde est une entité sacrée. La main de l’homme ne peut le modeler. En voulant le changer on le détruit. Quand on croit le tenir on le perd. C’est ainsi que l’homme s’éloigne du chemin de la vertu. […] Aussi le Sage évite l’excès, l’incohérence et toute extrême. Il vit dans la vérité. »[7] Tao-te-king, XXIX
Ce paradigme est généralement mal perçu car il est assimilé à de la passivité ou à du « je-m’en-foutisme ». Il n’est pourtant ni l’un ni l’autre ! D’un point de vue très extérieur, on croit que « ne rien faire » est justement ce qui permet au « mal » d’accroître son emprise et de prospérer. C’est d’ailleurs le sens de cette célèbre citation d’Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » Oui, sauf qu’Einstein était un physicien et non un métaphysicien capable de voir au-delà de la réalité apparente du monde sensible, si brillant qu’ait pu être son esprit.
Le renoncement qui mène à l’action juste
Les apparences sont là aussi trompeuses, car celui qui s’efforce de transcender la dualité en lui-même pour s’installer dans l’équanimité, n’est absolument pas passif. Loin de « ne rien faire », il est au contraire très actif, par l’effort de concentration qu’il produit pour maintenir sa conscience équanime. Il est comme le Sage qui fait tourner la roue cosmique à partir du moyeu immobile symbolisant l’équanimité, en phase avec l’instant présent. En renonçant à l’action à partir de ses conditionnements mentaux, il s’ouvre à la Lumière intelligible qui donnera l’impulsion qui mène à l’action juste (ni « bonne » ni « mauvaise », mais juste…) la seule à même de pouvoir changer le monde.
« Si les structures du mental humain restent telles qu’elles sont, nous finirons toujours par fondamentalement recréer le même monde, les mêmes démons, le même dysfonctionnement. »[8] Eckhart Tolle
À l’heure de l’accès facilité à l’information, les possibilités de manipulation et de contrôle mental des marionnettistes n’ont jamais été aussi fortes. Force est de constater que la grande majorité des « prisonniers » qui croient s’être réveillés sont encore et toujours enchaînés au fond de la caverne des illusions. Il est donc crucial qu’ils aient accès à une autre « vision » des choses et qu’ils la considèrent avec toute l’ouverture d’esprit dont ils sont capables, même si je conçois qu’il est douloureux d’admettre la possibilité qu’il faille renoncer à tout l’édifice de croyances qui a été bâti jusqu’ici avec le sentiment identitaire valorisant qui lui est attaché, si les fondations de cet édifice sont celles de la dualité.
Le pouvoir de l’Esprit est infini. En lui permettant d’agir à travers nous, nous sommes les vrais puissants, l’élite spirituelle de ce monde. Dans cet alignement intérieur, une action en apparence anodine peut avoir des répercussions extraordinaires. Tout est question de positionnement et de tonalité intérieure. Agissons-nous sur la base de nos croyances, de nos conditionnements, ou sommes-nous animés par la simplicité et la pureté d’un élan de vie désintéressé ? Agissons-nous sous l’emprise de notre ego, ou sommes-nous mus par la force spirituelle de notre être profond à laquelle seule l’équanimité peut ouvrir la porte ?
Le message est clair et l’invitation est la suivante :
Renonçons à la tentation d’agir sur la base des conditionnements mentaux. Renonçons à la tentation de nous laisser détourner de l’essentiel par le « système » dans une fuite en avant à la recherche d’informations pour satisfaire le désir de stimulation compensatoire de notre mental. Revenons à l’instant présent par l’effort du lâcher-prise qui mène à l’équanimité, afin que l’alignement spirituel qui en résulte actionne les véritables forces du changement à même de transformer le monde. Acceptons le sevrage forcément désagréable qu’implique l’acte du renoncement et la conversion intérieure. Acceptons de traverser la « nuit noire de l’âme » qui mène à l’Illumination. Acceptons de laisser mourir le « vieil homme » afin que l’ « homme nouveau » puisse naître, comme le phénix renaît de ses cendres. Libérons-nous de nos chaînes et sortons de la caverne des illusions pour goûter à l’indicible bonheur que procure la connaissance et l’expérience directe de la lumière spirituelle.
« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » Matthieu 7:13-14
[1] Il s’agit des 144’000 serviteurs marqués du sceau divin. Ce chiffre éminemment symbolique correspond en réalité à l’intégralité des « initiés », c’est-à-dire celles et ceux qui sont « justes » et « parfaits » par leur capacité à faire l’effort suprême de positionner leur esprit dans l’équanimité en l’instant présent et de vivre leur vie en conformité avec les lois universelles, du mieux possible.
[2] Une excellente explication vous en est donnée sur ce site : https://www.jepense.org/allegorie-caverne-platon-interpretation
[3] Tout ce qui n’est pas utile est nuisible ! Une fois qu’on a compris que le Système cherche à nous contrôler en détournant notre attention de l’essentiel et en influençant notre manière de penser, on a compris ce qu’il y a de plus important à comprendre et il devient alors inutile de chercher à en savoir toujours plus. Passer des heures à faire des recherches, à regarder des vidéos, à lire des informations pour en apprendre toujours davantage sur les rouages du Système s’apparente alors à de la dispersion. C’est du temps perdu dans la mesure où ce « temps de cerveau disponible » pourrait être consacré à ce qui participe véritablement à l’épanouissement de l’âme, en concentrant l’attention sur des activités utiles. Ce divertissement (au sens premier du terme : « détourner l’attention ») est un mécanisme d’évitement dont on se rend dépendant et qui sert les intérêts du Système. Il faut donc reconnaître cette tendance compulsive à stimuler notre mental avec de nouvelles informations et faire l’effort d’y renoncer, autant que possible.
[4] Voir l’article Le film Avatar, un plaidoyer en faveur du transhumanisme
[5] C’est ce que l’on peut mettre en rapport avec la terrible loi du karma.
[6] Concernant la non-violence, on ne peut s’empêcher de penser à Gandhi et à sa lutte pacifique. Si noble qu’ait été ses intentions et si grande qu’ait été son âme, son mouvement révolutionnaire n’a pas permis d’apporter les changements durables souhaités pour les raisons expliquées. L’expérience a vite tourné court, remplaçant le problème par un autre, comme c’est le plus souvent le cas avec les révolutions.
[7] Source de cette traduction du chapitre XXIX du Tao-te-king : http://www.religare.org/livre/taoisme/ta-taoteking.pdf
[8] Nouvelle Terre, Éditions Ariane, 2005, p.19
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Excellent article Frédéric, merci !
Pour faire écho, j’aimerais partager cet extrait (je crois que l’auteur est Osho Rajneesh) :
« Un rebelle est celui qui ne réagit pas contre la société. Il observe et comprend tout le manège et il décide simplement de ne pas en faire partie. Il n’est pas contre la société, il est plutôt indifférent à ce qui s’y passe. C’est la beauté de la rébellion : la liberté.
Le révolutionnaire n’est pas libre. Il est constamment en train de se battre, de lutter contre quelque chose. Comment pourrait-il donc être libre ? Il est systématiquement entrain de réagir contre quelque chose. Où est-ce que se trouve la liberté dans la réaction mécanique à des choses extérieures ? »
Amicalement
Caroline
Coucou Caroline,
Excellente cette citation d’Osho. Le fait que tu me la partages est un joli clin d’oeil, puisqu’elle est intégrée au dernier chapitre de mon livre « La Méditation Primordiale » 🙂
Bien à toi, de tout Coeur,
Frédéric
Merci Frédéric
pour cet article qui nous rappelle l’importance de prendre conscience de nos mécanismes, nos croyances, dans notre quotidien.
Ne pas être « contre », ne pas être « pour », mais chercher toujours la Voie du Milieu, l’équanimité dont tu parles.
MERCI
Fraternellement
Odile