Dans une vision manichéenne des choses, la vie est un combat permanent entre les forces du « bien » et les forces du « mal ». C’est également la vision exotérique des religions, qui nous propose d’un côté et de l’autre, de façon diamétralement opposée, Dieu et l’Adversaire, Satan.
La réalité est beaucoup plus complexe que cela, car si on ne peut nier l’influence du bien et du mal en ce monde comme potentiellement en chacun d’entre-nous, il faut considérer qu’il existe un troisième terme au niveau duquel cette opposition est transcendée, c’est l’Unité.
Sur le plan de la dualité, le bien n’existe que par rapport au mal, et inversement. Cela va même plus loin que cela puisque les deux termes, qui sont comme les deux faces d’une même médaille (celle de la dualité donc…) s’alimentent l’un l’autre, de sorte que « faire le bien » engendre le « mal » en réaction.
Je trouve donc en moi cette loi : quand je désire faire le bien, le mal est attaché à moi.
Épître aux Romains (7:21)
Pour comprendre comment cela est possible, il faut considérer les choses d’un point de vue… vibratoire.
Nous vivons dans un univers vibratoire
Tout comme on ne peut pas ne pas communiquer, on ne peut pas ne pas émettre de vibrations. À l’image de l’univers dont nous sommes des représentations microcosmiques, nous sommes des êtres vibratoires nous aussi. Nos pensées, nos émotions ainsi que nos actions, ont un impact sur la réalité. Même sans agir extérieurement, nous agissons intérieurement, de par la vibration émise par nos pensées et nos émotions. Notre âme et notre corps émettent même des vibrations lorsqu’il y immobilité physique et que la psyché est parfaitement calme, comme c’est le cas par exemple chez un méditant dont la conscience est positionnée dans l’équanimité.
Or, dans cet univers vibratoire, il y a un ordre naturel des choses qui se caractérise par un état d’équilibre parfait, devant être maintenu pour assurer la cohésion de ce même univers. Si la vibration que nous émettons n’est pas alignée sur cet ordre naturel des choses, alors cela crée un déséquilibre et l’univers doit immédiatement déclencher des forces de nature égales et opposées pour rétablir l’équilibre[1].
Pour simplifier, je dirais que tous les processus à l’œuvre dans l’univers s’inscrivent parfaitement dans cet ordre naturel des choses et l’équilibre qui lui est inhérent, à l’exception d’un phénomène spécifique qui est propre à l’être humain tout particulièrement. Je veux parler de l’ego, et plus précisément de l’intéressement personnel qui le caractérise.
L’intéressement personnel, cause du chaos apparent
L’intéressement personnel propre à l’ego est en quelque sorte le grain de sable dans la mécanique bien huilée de l’univers. Enfin pas tout à fait puisque toute forme de déséquilibre qu’il engendre est instantanément « compensé » par une force égale et opposée, de sorte que l’équilibre universel n’est jamais mis en péril. Ainsi, si sur un plan relatif on peut avoir l’impression que les événements se déroulent de manière chaotique (comme c’est le cas aujourd’hui dans notre monde moderne), sur un plan absolu tout est cependant parfaitement ordonné ! C’est juste une question de perspective qui ne doit pas nous faire perdre de vue que la dualité « bien versus mal », si elle est réelle sur le plan relatif qui est celui de nos personnalités, se résout purement et simplement sur le plan absolu, dans l’Unité qui la transcende.
Ainsi, si un individu est mû par l’impulsion de faire le bien, mais qu’il le fait à partir d’un intérêt personnel, l’ego est aux commandes de la démarche et si bonnes que soient ses intentions, les vibrations qu’il émet engendrent un déséquilibre que l’univers doit immédiatement compenser en déployant des forces de nature égales et opposées, qui prendront donc la forme du mal.
Cette explication nous permet de mieux comprendre pourquoi, en dépit de toutes les bonnes intentions qui ont été à l’origine des actions soi-disant évolutives comme à celles des révolutions, des guerres (toujours menées au nom du bien par les différents belligérants…), des projets humanistes, des progrès scientifiques, etc., le mal est toujours aussi présent aujourd’hui, même si ses moyens d’action sont différents de ceux d’autrefois parce que le monde a changé.
La raison à cela est donc que l’être humain n’était pas fondamentalement désintéressé au moment d’impulser ces changements. En agissant à partir de l’ego, il a engendré un déséquilibre qui a dû être compensé par les forces du mal.
La raison d’être du « mal » en ce monde
Tant qu’un être humain n’a pas atteint l’état de Libération spirituelle, il possède un ego et peut par conséquent faire le « bien » comme faire le « mal ». Il existe toutefois une catégorie particulière d’individu dont les faits et gestes sont exclusivement polarisés du côté du « mal », cela même s’ils sont persuadés d’œuvrer pour le bien.
Ceci nous amène à mieux comprendre également la nature du mal en ce monde et en particulier celle de ses serviteurs les plus zélés, que personnellement j’appelle les « marionnettistes » en référence à l’allégorie de la Caverne de Platon. Ce sont eux que l’on retrouve au sommet de la pyramide du pouvoir et qui constitue l’élite occulte qui tire les ficelles de notre Système actuel. Ils occupent également la quasi-totalité des plus hautes fonctions des états, des organisations non gouvernementales et des grandes multinationales. Si c’est au sommet de la pyramide que leur concentration est la plus grande, on les retrouve toutefois également à tous les échelons de la société, tous les milieux sociaux, toutes les religions, toutes les professions, etc. Si les objectifs qu’ils poursuivent peuvent être très différents et qu’ils peuvent même s’opposer les uns aux autres la plupart du temps, ils partagent cependant le même profil psychologique, celui du psychopathe. Je ne parle pas ici des serial killers, mais des personnes dites perverses narcissiques, totalement accomplies dans cette structure psychologique particulière. Il s’agit de malades mentaux que certains psychologues ont également appelé les « psychotiques sans symptôme », ce qui expliquerait pourquoi ils peuvent très bien s’adapter à la société et même se faire passer pour des individus bien sous tous rapports.
Le fait qu’ils soient incapables d’éprouver de l’empathie et qu’ils soient dépourvus de toute culpabilité, est une condition nécessaire à l’exécution de leurs actions car s’ils étaient dotés de ses facultés, ils se rendraient compte du mal qu’ils commentent et y renonceraient par conséquent, ne pouvant alors plus servir d’instruments pour le retour à l’équilibre universel. Ainsi, bien que leurs actions soient parfois d’une abominable cruauté, elles n’en sont pas moins un « mal nécessaire » par le rôle qu’elles jouent dans le maintien de l’équilibre universel.
Nous voyons donc que rien n’arrive par hasard et que le « mal » qui frappe une personne s’inscrit dans la nécessité du retour à l’ordre naturel des choses, si injuste que cela puisse paraître d’un point de vue relatif.
Triompher du mal une fois pour toute
Ce constat aurait quelque chose de déprimant et de tragique s’il n’y avait pas une possibilité de triompher du « mal » une bonne fois pour toute.
Cette solution existe et elle est enseignée par les grands Instructeurs spirituels de l’humanité, depuis des millénaires. Leur message a toujours été le même : le salut de l’humanité ne peut passer QUE par le salut individuel, soit le fait de se libérer de l’ego et de toute forme d’intérêt personnel.
Que l’on parle de « la recherche du Royaume de Dieu », de « la soumission à la Volonté divine » ou de « la Voie du juste Milieu », cela revient toujours au même : se libérer de l’emprise de l’ego, sortir de la dualité en l’embrassant avec un esprit d’unité, synonyme d’équanimité.
En se libérant de l’ego et donc aussi de l’intéressement personnel qui accompagne inévitablement cet état de conscience, les vibrations émises par l’individu sont en phases avec l’ordre naturel des choses et l’équilibre universel est donc maintenu. Ainsi, aucun déséquilibre n’est créé et aucun retour à l’équilibre n’est donc nécessaire. Privé de sa raison d’être, le « mal » disparaît. Asphyxié, il cesse d’exister…
Le mal est donc soigné à la racine : en soi-même !
La persistance du mal en ce monde dépend donc de l’ignorance et de l’intéressement personnel propre à l’ego humain. Dans ces conditions, il est compréhensible que ceux qui prospèrent au travers de la dynamique du mal soient également mus par la volonté de dévier l’être humain de la voie qui lui permettrait de se libérer de l’ego.
C’est particulièrement visible aujourd’hui : divertir, détourner l’attention vers des chimères, affaiblir les capacités de discernement, abrutir et anesthésier la conscience humaine, proposer une spiritualité factice, susciter la révolte et l’indignation, encourager la tendance à l’hédonisme, etc. Tout cela ne participe évidemment pas à l’Éveil spirituel de l’être humain. Au contraire, cela renforce les structures de l’ego et avec elles, la dualité « bien versus mal ».
Se libérer de l’ego, il n’y a pas d’autres chemins pour vaincre le monde et la dualité qui y règne.
Le bien autant que le mal est un obstacle à la libération. « L’enfer est pavé de bonnes intentions. » C’est au nom du bien que les hommes se font du mal. Le bien est un des piliers de l’égoïsme, de l’incompréhension et de la souffrance.[2]
[1] Une analogie peut être établie entre l’équilibre de l’univers et celui de notre pH sanguin. Si le pH du sang devient trop acide, des processus chimiques sont immédiatement actionnés pour l’alcaliniser, et inversement, de sorte qu’il puisse se maintenir en équilibre.
[2] Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 371
En complément
Le texte qui suit a été transmis via une de mes newsletters. Dans la même veine que l’article ci-dessus, il présente une autre manière d’envisager le changement, en concentrant l’attention sur le travail intérieur. Beaucoup d’êtres sages et éveillés ont enseigné que celles et ceux qui aspirent à « changer le monde » doivent commencer par se changer eux-mêmes, cela afin d’éviter d’empirer les choses en dépit de nobles intentions. C’est une démarche qui est souvent mal comprise car elle est associée à de l’irresponsabilité, à de l’immobilisme, voire à de la lâcheté. Le texte qui suit, ainsi que les questions – réponses qui le suivent, visent à apporter quelques éclaircissement complémentaires.
Questions - réponses
1) Le texte semble suggérer que la recherche de la liberté peut en fait mener à une forme d’esclavage. Comment cela peut-il être interprété ou compris ?
Le texte suggère que la quête de la liberté, lorsqu’elle est motivée par le désir d’échapper à ce qui est perçu comme négatif ou contraignant, peut en réalité renforcer les chaînes de l’individu. Cela peut être compris par le fait que vouloir changer le monde à partir de l’ego renforce les illusions de la dualité (bien/mal, plaisir/souffrance). Au lieu de chercher à transcender cette dualité par la recherche du juste milieu et de l’équanimité, l’individu se laisse piéger par ses réactions émotionnelles, consolidant ainsi les « murs de sa propre prison » en étant constamment dans la réactivité.
Si la recherche de la liberté est naturelle, tout comme l’est la volonté de se libérer de la souffrance, il faut bien comprendre qu’il y a une différence fondamentale entre la liberté de faire absolument tout ce que l’on veut dans le monde (qui nous rend esclave de nos pulsions) et la véritable liberté intérieure, qui est celle du détachement et de la transcendance des impulsions réactives de désir et d’aversion.
2) Le texte met en garde contre la volonté de faire le bien à partir de l’ego, mais est-ce toujours nécessairement une mauvaise chose ? Quelle est la différence entre agir à partir de l’ego et agir à partir d’un sentiment authentique d’altruisme ?
Faire le bien fait contribue à renforcer le mal quand la démarche est motivée par des intérêts personnels et déterminée par des préférences subjectives. Le problème réside dans le fait que l’ego cherche des résultats conformes à ses désirs, ce qui renforce les dynamiques de dualité et crée un déséquilibre. En revanche, agir à partir d’un sentiment authentique d’altruisme implique un détachement des résultats de l’action, sur la base d’une conscience épurée des impulsions contraires, celles du désir et de l’aversion. Cela permet de manifester un Bien suprême qui transcende le bien relatif, sans nourrir ces forces opposées.
3) Le texte parle de la nécessité de l’équanimité et du lâcher-prise, mais comment ces concepts sont-ils conciliables avec la nécessité d’agir dans le monde et de faire face à l’injustice ?
L’idée est d’agir dans le monde tout en restant dans un état de détachement intérieur, sans être influencé par les impulsions réactives de l’ego. Cela signifie que l’action juste découle naturellement d’un état de conscience équanime, plutôt que d’une volonté de changer le monde pour satisfaire des désirs personnels. L’équanimité permet alors d’agir de manière plus harmonieuse et plus efficace, tout en minimisant les « retours de manivelle » qu’engendrent les actions égoïstes menées par l’ego.
4) Le texte fait référence à une loi d’équilibre entre le bien et le mal. Est-ce une croyance philosophique, religieuse, ou y a-t-il des preuves empiriques de cette loi ?
La Loi universelle dont il est question se rapproche de l’idée d’équilibre cosmique ou du Tao, où le bien et le mal sont perçus comme deux forces interdépendantes. Dans l’article, il est mentionné que chaque action motivée par l’ego, même lorsqu’il s’agit de « faire le bien », engendre une force opposée pour rétablir l’équilibre. Cette vision est surtout de nature philosophique et spirituelle, car il n’y a pas de preuve empirique directe de cette loi (comment la méthode scientifique pourrait-elle démontrer empiriquement la validité de ce postulat philosophique ?). On y fait référence de différentes manières dans de nombreuses traditions mystiques et religieuses qui fondent leurs préceptes sur l’existence d’une Intelligence cosmique ou d’un Ordre naturel des choses (Tao).
5) Si faire le bien à partir de l’ego revient à faire le mal, comment devrions-nous alors aborder la notion de bien et de mal dans nos vies ?
Le texte suggère que le bien et le mal sont des constructions relatives liées aux perceptions mentales de l’ego. Ce qui est bien pour une personne peut être mal pour une autre, en fonction de leurs croyances et de leurs conditionnements personnels. Dans l’absolu, cependant, ces notions s’effacent au profit d’une vision unifiée de la réalité. Ainsi, agir dans le monde avec l’intention sous-jacente de faire le bien bien peut paradoxalement engendrer du mal si l’action est motivée par des intérêts personnels, car cela renforce la dualité au lieu de la transcender. Il faut toutefois considérer que cette transcendance de la dualité mène à un état de conscience et à des actions qui relèvent d’un Bien suprême, sans opposée. Lorsque l’ego est ainsi « aligné », ses pensées autant que ses actes s’inscrivent dans l’Ordre naturel des choses, dans un état intérieur de fluidité. En conséquence, il n’est absolument pas passif, mais il agit en parfaite cohésion avec le Bien suprême ou la Volonté divine.
6) Le texte suggère que les réactions de révolte et d’indignation peuvent être problématiques. Sont-elles pour autant toujours nuisibles ? Ne peuvent-elles pas aboutir à des actions constructives ?
L’indignation et la révolte, bien qu’elles puissent sembler justifiées face aux injustices, risquent de renforcer les forces opposées qu’elles combattent, en alimentant la polarité bien/mal selon les arguments développés dans l’article. C’est pourquoi il est conseillé d’agir à partir d’un état d’équanimité, pour que les actions ne soient pas déterminées par la colère ou la peur, mais par une conscience détachée et pure. Cela permet d’œuvrer pour le retour à l’harmonie, sans tomber dans la réactivité et l’activation des forces du mal en réaction aux « bonnes actions ».
7) Le texte semble mettre en avant l’idée du détachement comme une vertu, mais comment cela peut-il être réalisé sans tomber dans le quiétisme, l’apathie ou l’inaction ?
Comme cela a déjà été dit, le détachement (tout comme l’équanimité), ne signifie pas l’inaction, mais plutôt l’action depuis un état de conscience où l’intéressement personnel et l’attachement aux résultats ne sont plus présents. C’est ce que l’on retrouve dans la doctrine taoïste du « non-agir » (wu wei) et dans les enseignements de la Bhagavad-Gītā (cf. en particulier 2:48). Il s’agit de maintenir une attitude intérieure de tranquillité, d’équanimité, tout en permettant aux actions de se dérouler naturellement, selon ce que les circonstances exigent.
8) Comment cette équanimité peut-elle être cultivée, et quel impact peut-elle avoir sur nos vies ?
L’équanimité est la capacité à rester stable et paisible, indépendamment des circonstances extérieures. Elle est valorisée par les Sages, car elle permet de transcender la dualité du bien et du mal, en agissant à partir d’une conscience pure et non réactive. Cultiver l’équanimité implique de pratiquer le détachement, par l’auto-observation en pleine conscience tout particulièrement. L’impact d’un tel « art de vivre » est immense, car il permet d’accéder à une paix et à une joie d’être qui ne sont plus déterminés par l’évolution des circonstances extérieures. De ce fait, il permet d’accéder à la véritable liberté.
9) Le texte mentionne un changement de paradigme attendu. Quel est ce changement, et comment est-il lié à l’enseignement des Sages et aux autres concepts évoqués dans le texte ?
Le changement de paradigme consiste à passer d’une vision dualiste du monde, où les individus cherchent constamment à faire le bien en s’opposant au mal, à une vision unifiée où l’on comprend que tout est interrelié. Cela implique de transcender la réaction impulsive pour atteindre une action juste et désintéressée. Cela doit passer par une alchimie de la conscience collective, passant de l’illusion de la séparation à la réalisation de l’unité entre toutes les formes de vie.
10) Le texte fait référence aux enseignements des Sages, mais qui sont-ils, et comment leurs enseignements sont-ils applicables dans notre monde contemporain ?
Les enseignements des Sages sont issus de diverses traditions spirituelles et philosophiques, notamment le taoïsme, le bouddhisme, l’hindouisme et le christianisme ésotérique. Ils peuvent être appliqués dans la vie moderne en cultivant la méditation, le détachement, et en cherchant à agir avec une intention pure et désintéressée, tout en se concentrant sur le développement intérieur plutôt que sur le changement extérieur.
C’est là très exactement ce que propose le Cours du Vivant. Cette œuvre a été spécialement élaborée dans le but de fournir des connaissances et des outils pratiques issus des enseignements de sagesse des grandes traditions, pour que celles et ceux qui le souhaitent puissent se donner les moyens de contribuer à l’avènement d’un nouveau paradigme civilisationnel fondé sur la philosophie de l’unité et du « juste milieu ».
Citations
D’un côté, l’approche de ceux qui veulent mettre le divin au service d’eux-mêmes, sous prétexte de sauver le monde. De l’autre, ceux qui se mettent au service du divin, dans l’abandon. Juste une question de priorité, donc. Évidemment, des deux côtés on parle de « service », du « divin », et ainsi de suite. Pourtant, la différence est immense. […] Ce n’est pas que Ramana [Maharshi] fuyait véritablement le monde. Mais il était convaincu que la priorité était la conversion intérieure, le reste devant suivre.
David Dubois, Ramana Maharshi – Œuvres sanskrites, Éditions Almora, 2021, p. 38.
Seule la transformation intérieure nous permettra de contribuer efficacement à l’entreprise gigantesque à laquelle tant d’hommes s’emploient, dans la fièvre, l’angoisse et le désordre : "changer le monde".
Etienne Perrot, La Voie de la Transformation, Éditions la Fontaine de Pierre, 2000, p. 118.
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