Une vision d’un grand basculement

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  • Dernière modification de la publication :5 juillet 2023

Depuis quelques mois, la récurrence de synchronicités mêlées à certaines informations provenant du monde extérieur, ainsi que d’observations basées sur ma propre expérience et celles d’autres personnes, m’amènent à considérer qu’un changement vibratoire d’une grande ampleur, sans précédent dans l’histoire de notre humanité, est en train de se produire et d’impacter nos vies.

Ce changement serait, selon moi, la conséquence de la montée en puissance graduelle de l’influence d’une Intelligence suprême, que l’on pourrait assimiler à la Lumière spirituelle. La première des conséquences de cette « descente spirituelle », qui en engendrerait d’autres par effet domino, est la mise en mouvement de l’énergie située à la base de la colonne vertébrale, appelée Kundalinî, non pas d’un coup comme c’est le cas parfois exceptionnellement chez les méditants ou les adeptes du pranayama, mais progressivement, selon les capacités d’intégration de chacun. Le déploiement interne de ce « feu serpentin » ne se ferait toutefois pas sans douleur, car le processus de transmutation qu’il enclenche au niveau de la « matière psychique » de l’être humain, est très déstabilisant pour son ego, qui s’en trouve désorienté et qui déploie en conséquence son arsenal de stratégies destinées à lui permettre de garder le contrôle.

Les ombres intérieures sont mises en lumière sous l’effet de cette transmutation. En d’autres termes, ce que l’individu a jusqu’ici toujours pu maintenir caché, occulté, dans l’ombre, a tendance à remonter à la surface, dans un processus cathartique salutaire pour l’âme, mais redouté par l’ego qui y voit une menace pour son image de soi et les acquis qu’elle lui permettait de conserver dans le monde.

Ce processus de transmutation est un processus de rédemption, qui ne peut nullement être annihilé par l’ego. Si celui-ci s’obstine à s’opposer à cette mise en lumière de ses ombres, en refusant que le voile se lève sur la « vérité » qu’il porte en lui, c’est par une voie externe que la lumière sera faite sur elles.

Ce processus a toujours été à l’oeuvre en chacun, mais il serait en quelque sorte intensifié en cette période de transition… ce qui expliquerait également le basculement de plus en plus rapide et marqué de notre monde moderne dans ce qui s’apparente à un véritable chaos généralisé (en lequel certaines personnes verraient plutôt un « progrès », dans un esprit d’inversion caractéristique de la mentalité contemporaine), qui est comme le reflet extérieur de l’agitation intérieure vécue par les individus à l’échelle collective.

Ces paroles de l’Évangile expriment parfaitement ce qui est en train de se produire pour chacun d’entre nous, tant sur le plan intérieur qu’extérieur : « il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu.« 

Les récentes révélations sur des affaires de harcèlement sexuel impliquant des personnalités connues, en sont des exemples, et ce type de révélations va devenir de plus en plus fréquent ces prochains temps, y compris pour des individus lambda.

Personne ne peut plus se cacher, tout doit être révélé, mis en lumière. Il n’y a pas d’autres issues, et celui qui résiste, ne peut que vivre une profonde souffrance.

Nul ne peut être épargné par le changement vibratoire qui s’opère en ce moment, sauf peut-être celui qui est déjà arrivé au terme de la voie rédemptrice et qui s’est donc déjà libéré de l’influence néfaste de son ego, et dont l’âme est déjà illuminée.

Ce processus de renaissance est d’autant moins douloureux que l’individu accepte de lâcher prise face à ce qui lui est donné de vivre. La démarche est d’une grande simplicité, puisqu’il suffit de renoncer au réflexe de refus de l’ego, en acceptant les conséquences que ce « lavement des conséquences des péchés » qu’est la transmutation alchimique, implique sur le plan de l’image de soi et des conditions de vie extérieures. En des termes religieux, il convient de se soumettre à la Volonté divine, ce qui survient de fait en renonçant à la volonté inférieure de l’ego.

Un « Jugement dernier » est en train d’être opéré à l’échelle planétaire, et rien n’y personne ne peut s’y opposer ou y échapper. Celui ou celle qui refuse de vivre cette « levée de voile » apocalyptique se condamne à une souffrance inutile.

Il n’y a pas lieu ici de considérer cette apocalypse intérieure comme un passage en enfer imposé par une Puissance divine. L’être humain est libre de se rebeller face à ce qui se présente à lui, ou d’en accueillir la réalité en renonçant au besoin de contrôle de son ego.

À chacun est offert la même chance de « salut », mais tous ne sont pas égaux dans la capacité au renoncement synonyme d’abandon à la Volonté divine.

Concrètement, il s’agit d’accompagner le mouvement en acceptant de dévoiler ce qui a jusqu’ici toujours été maintenu caché. Toute résistance génère la souffrance, et ce n’est donc que par son choix de refus que l’être se condamne lui-même à vivre un enfer dans sa propre psyché. En effet, il faut bien considérer que si l’individu résiste à l’écoulement du « feu rédempteur » qui s’éveille en lui et qui aspire à libérer son âme de ses tourments, celui-ci va le brûler, le détruire. La souffrance psychologique,  la dépression, la maladie, le suicide ou la folie apparaissent comme les conséquences possibles du refus de lâcher-prise face à la nécessité du paiement des conséquences des péchés (ou du karma, c’est selon…) en cette fin de cycle.

Alors, que choisissons-nous ici et maintenant et pour le temps qui vient : la volonté de l’ego, ou la Volonté divine ? Acceptons de vivre ce passage délicat qu’est la « mort initiatique », celle de notre « petit moi », pour renaître en individus libres unis à notre véritable nature régénérée, ou préférons-nous nous maintenir dans les illusions confortables de notre prison mentale ?

En fin de compte, tout est question du positionnement intérieur qui est le nôtre face à l’expérience qu’il nous est donné de vivre ici et maintenant. Ce positionnement est-il celui de la pure conscience qui accueille « ce qui est », ou celui de cette même pure conscience identifiée à une structure mentale, l’ego, réagissant continuellement à « ce qui est » par l’attachement ou la répulsion ?

Puissions-nous trouver la force de cultiver instant après instant l’art du renoncement, afin de faire croître en nous l’unité, la sérénité et la joie profondes.

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