Notre pire ennemi est à l’intérieur

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  • Dernière modification de la publication :21 mars 2024

Notre pire ennemi n’est pas à l’extérieur de soi, il est à l’intérieur ! Il se manifeste à chaque fois que nous refusons la réalité, c’est-à-dire ce qui est.

Il peut se manifester par la colère, la révolte, l’indignation, la fatalisme, la résignation, l’imparience, la nervosité, mais ce ne sont-là que ses aspects les plus superficiels. Sous la surface, c’est une peur viscérale de lâcher prise, de s’abandonner. C’est un état de résistance, parfois terrible.

Ainsi, quand on s’en prend à un ennemi extérieur, à partir de cet état de résistance, nous sommes sûrs de perdre sur le plan spirituel puisque, même si on vient à bout de notre ennemi extérieur, on aura permis à notre ennemi intérieur de se renforcer.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas combattre « dans le monde », mais il vaut mieux le faire à partir de l’équanimité, du détachement.

"Sois ferme dans l’accomplissement de ton devoir, Ô Arjuna, en abandonnant l’attachement au succès et le rejet de l’échec. Une telle équanimité s’appelle Union."

Sinon, on se fait du mal inutilement, et de manière totalement contre-productive puisqu’on alimente le moteur de la souffrance en soi-même…

Ceci dit, chacun fait en fonction de ses capacités, et si c’est « plus fort que soi », alors c’est OK, car on pourra toujours faire mieux la prochaine fois. Le tout est d’avoir conscience des mécanismes de fonctionnement qui nous agissent.

Plus cette connaissance de soi grandit, plus il devient facile de se maîtriser.

La démarche qui vise à redevenir souverain, c’est-à-dire maître de soi, débute donc par l’observation détachée de soi-même, le plus souvent possible. Cela créé une « marge intérieure » qui nous rend moins réactifs, donc moins prompts à réagir à partir des mécanismes de fonctionnement de notre nature inférieure. C’est aussi une manière de regagner notre liberté intérieure, la plus fondamentale de toutes les formes de liberté…

En complément :

Lâcher prise, un acte de foi

Le lâcher-prise est un acte courageux, pour ne pas dire héroïque. Car lâcher prise, c’est sauter dans le vide sans filet, dans la foi que ce positionnement intérieur de la conscience nous rend perméable à la lumière spirituelle.

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