La croisée des chemins

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  • Dernière modification de la publication :26 novembre 2023

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Il est aujourd’hui évident que la pertinence et l’efficacité de la stratégie mondiale de vaccination qu’on nous présente comme la panacée absolue depuis le début de la crise pour vaincre le SARS-Cov-2 et ses multiples variants, n’a jamais pu être incontestablement démontrée[1], contrairement à ses effets catastrophiques sur la société, qui se sont fait sentir à la fois sur le plan sanitaire et le plan psychologique, avec des dégâts bien plus dramatiques[2] que le virus lui-même.

Plutôt que de reconnaître leur responsabilité totale dans cet échec et faire machine arrière ou tout du moins corriger le tir, les gouvernements persistent et signent, s’obstinant à poursuivre leur stratégie du « tout vaccinal » envers et contre tout.

S’ils venaient à admettre publiquement qu’ils se sont magistralement trompés et que les politiques adoptées ont été responsables de tragédies humaines, ils savent qu’ils risqueraient de perdre le contrôle et de s’exposer à la vindicte populaire. C’est pourquoi ils s’acharnent à garder la même ligne avec leur propagande mensongère, couvrant à chaque fois leurs erreurs au moyen de nouvelles mesures justifiées par une rhétorique qui relève bien davantage de la sophistique que du bon sens.

N’ayant visiblement aucune gêne à mentir et à se contredire depuis le début de la crise sanitaire, ils optent pour la stratégie de la fuite en avant et continuent de ce fait à semer la confusion dans l’esprit de la population, placée bien malgré elle sous hypnose par la peur et les incessantes injonctions paradoxales distillées par les gouvernements et les médias qui voient en cette crise une juteuse opportunité de faire dans le sensationnalisme, et donc d’augmenter leurs parts d’audience.

En suivant cette ligne directrice dictée par un irrépressible besoin de contrôle des populations, les gouvernements sont obligés d’aller toujours plus loin dans le mensonge et la manipulation de l’opinion publique. Mais à force de faire dans la surenchère permanente, le caractère absurde et grotesque de la démarche finit par devenir toujours plus flagrant aux yeux de ceux qui gardent un tant soit peu de discernement et d’esprit critique.

Diviser pour mieux régner

Face à cette réalité, nos gouvernants continuent pourtant à botter en touche et à « diviser pour mieux régner ».

Pour éviter de canaliser sur eux la grogne qui se fait de plus en plus forte et éviter d’être mis face aux conséquences de leurs inconséquences dans la gestion catastrophique de cette crise, ils sont obligés de faire diversion en jetant l’anathème sur un « bouc émissaire », tout trouvé en la personne de tous ceux qui ont refusé de se faire vacciner en cédant à la peur et au chantage.

Transférer le fardeau de la culpabilité sur une minorité[3] permet de se refaire facilement une image plus lisse et plus pure, avec l’avantage également de détourner l’attention d’autres problèmes dont ils sont également responsables par leur mauvaise gestion des affaires dont ils ont la charge.

Cette stratégie perverse ne doit pas surprendre de la part d’individus qui partagent des traits psychologiques communs, ceux de la psychopathie.

Imaginez, dans le contexte actuel, qu’un chef d’État se targue publiquement de vouloir « emmerder » les personnes non-vaccinées et qu’il aille même jusqu’à émettre le souhait de leur retirer le statut de « citoyen » au motif qu’ils seraient, à ses yeux, des irresponsables[4].

Si ce chef d’État était atteint de cette pathologie mentale, de tels propos pourraient être vus comme une projection psychologique, soit un mécanisme de défense au travers duquel il pourrait s’absoudre de ses fautes en les imputant aux autres. Comme dans le cas de la perversion narcissique avec laquelle la psychopathie partage certaines caractéristiques communes, la projection permet à l’individu qui souffre de telles maladies mentales de se « décharger » sur les autres en les accusant d’être ce qu’il est lui-même[5].

Dans notre exemple, cette projection est flagrante puisque l’irresponsable, c’est celui qui, dans un contexte social déjà très tendu, n’aurait aucun scrupule à « souffler sur les braises » en tenant de tels propos indignes et immoraux ; des propos qui, de la part d’un chef d’État, seraient d’autant plus dangereux dans la mesure où ils seraient susceptibles d’inciter à la haine une partie de la population qui pourrait se laisser influencer par l’autorité morale qu’une telle fonction représente, et s’en prendre à cette frange d’ « irresponsables ». Que cela soit fait de manière consciente ou non, nous sommes là aussi dans la logique du « diviser pour mieux régner ».

Prendre des décisions dans l’intérêt du peuple et assurer la paix sociale est l’une des missions des gouvernants, mais lorsqu’un individu aux traits de caractère psychopathiques usurpe cette fonction qui devrait revenir à un individu sain d’esprit, sage et éclairé, c’est bien l’inverse de l’ordre et de la cohésion qui finit toujours par survenir, soit le chaos social, moral et spirituel, justifiant ainsi toujours plus de contrôle dans un cercle vicieux infernal qui s’oppose forcément au Bien commun et à l’épanouissement des êtres.

Un mal nécessaire…

Il semblerait que ce soit là une des caractéristiques majeures de cette fin de cycle cosmique que nous vivons : l’Ordre naturel des choses est renversé à tant et tant de niveaux, notamment celui de la politique où ceux qui devraient occuper des postes à responsabilité dans ce domaine, ne sont pas des êtres éveillés capables d’empathie, mais des personnes antisociales, mentalement déviantes, exclusivement centrées sur la défense de leurs seuls intérêts, au détriment de ceux du peuple.

Évidemment, rien ne peut changer durablement si le pouvoir politique demeure aux mains d’individus qui partagent ce profil psychologique particulier. Quand bien même les idées, les valeurs et le programme politique seraient pertinents sur le papier, si celui qui est censé les incarner et les appliquer est exclusivement motivé par la défense de ses intérêts ainsi que de ceux qui l’aident à se maintenir au pouvoir, cela NE peut PAS fonctionner.

L’ordre, l’harmonie et l’équilibre au sein d’un système, quel qu’il soit, ne peuvent être établis qu’à la seule condition que le sommet de la pyramide soit sain(t). Si la tête est malade, le corps (social) ne peut fonctionner harmonieusement.

Dans ces conditions, on ne peut pas s’attendre à ce que les choses s’améliorent au sein du « système ». Au risque de vous surprendre, je dirais même que les choses doivent se passer ainsi car les « agents du chaos » qui dirigent ce monde sont en place pour une raison bien précise : permettre l’écoulement du karma planétaire (j’y reviendrai plus bas). En cela, ils sont un « mal nécessaire », certainement pas conscients de leur rôle mais néanmoins parfaitement efficaces à cet effet.

Spirituellement, ces individus sont dépourvus de conscience profonde, et c’est précisément ce qui leur permet de mettre en place une ingénierie sociale[6] diabolique avec des mesures totalement disproportionnées qui constituent un « remède » pire que le problème lui-même, mesures qui ne sont d’ailleurs, pour la plupart, jamais abandonnées une fois la « menace » passée.

Un individu naturellement doté de conscience ne pourrait pas vivre sereinement en prenant des décisions qui créent autant de chaos et de division au sein de la société. Il serait constamment « hanté » par sa conscience profonde qui ne le laisserait pas tranquille jusqu’à ce qu’il fasse amende honorable et qu’il revienne sur le droit chemin. Eux, cela ne les empêche visiblement pas de dormir sur leurs deux oreilles en commettant les pires méfaits.

Parce qu’ils considèrent que ce qui est « bien » est ce qui leur procure du plaisir en satisfaisant leurs intérêts personnels, ils n’ont aucun scrupule à mentir et à manipuler les foules, comme à user du chantage pour imposer des mesures qui ne seraient jamais acceptées sans exercer une telle pression psychologique.

Toute personne saine d’esprit ne peut que ressentir une forme de malaise face à cette stratégie qui consiste à faire pression sur un individu pour le pousser à faire quelque chose « pour son bien » en le menaçant de lui retirer une partie de ses libertés fondamentales s’il ne le fait pas, alors qu’il devrait au contraire pouvoir choisir librement de le faire sur la seule base de son consentement libre et éclairé[7]. Faire fi de ce principe élémentaire de la morale ne pose aucun problème de conscience à nos gouvernants pour lesquels la fin justifie tous les moyens, même les plus immoraux.

En ce qui concerne plus précisément cette « fin » pour laquelle tous les moyens se justifient, il faudrait bien se garder de croire qu’elle concerne la santé publique. Plus haut j’ai parlé de leur irrépressible besoin de contrôle et c’est de cela exclusivement dont il est question pour eux, car une fois qu’on a goûté à l’ivresse du pouvoir on cherche à le conserver par tous les moyens.

À l’instar du pompier pyromane, les marionnettistes qui nous dirigent créent les problèmes ou montent en épingles ceux qui existent déjà : une pseudo-pandémie, le terrorisme, le réchauffement climatique, le complotisme, la désinformation, la montée du nationalisme, etc., pour proposer ensuite des solutions qui n’auraient aucune chance d’être acceptées autrement.

Tout cela permet d’agiter des épouvantails qui détournent l’attention d’autres problèmes autrement plus préoccupants et permet en plus de cela de faire bonne figure en se présentant en sauveur des peuples.

Protéger la santé de la population n’est donc qu’un prétexte qu’il leur permet de couvrir leurs réelles intentions d’une aura de bienveillance, d’altruisme, de compassion et de solidarité, alors qu’ils ne se soucient en vérité nullement du bien-être des autres, si ce n’est par pur intérêt.

La psychopathie, une maladie contagieuse

Vous l’aurez compris, la psychopathie dont il est question ici n’a pas grand-chose à voir avec l’image du serial killer véhiculée notamment par le cinéma et le personnage bien connu d’Hannibal Lecter. Selon le DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual of Psychiatry IV), ce syndrome se caractérise par un comportement antisocial qui se manifeste par un mépris et une transgression des droits d’autrui[8]. Il se traduit également par une incapacité à se conformer aux lois et aux normes sociales, une propension à la corruption (de soi-même comme des autres), une tendance à tromper par profit ou par plaisir, de l’impulsivité et de l’incapacité à planifier à l’avance, de l’irritabilité et de l’agressivité, une irresponsabilité persistante, l’absence de remords mais également d’empathie, de culpabilité et de capacité à se remettre en question.

Du fait que la personnalité dite « antisociale » se retrouve majoritairement concentrée dans les plus hautes sphères du pouvoir, comment voulez-vous que ceux qui nous dirigent soient réellement soucieux de la santé des populations dont ils ont la responsabilité ?

Le problème que pose cette pathologie mentale, c’est d’une part qu’elle produit des conséquences chaotiques au sein de la société dans son ensemble, comme nous le voyons très clairement avec la crise actuelle, mais d’autre part, et c’est là peut-être la conséquence la plus dramatique, c’est qu’elle tend à contaminer également les populations qui se mettent à leur tour à fonctionner de manière perverse.

La raison est simple à comprendre : dans l’inconscient collectif, nous associons au pouvoir en place l’idée du « Bien ». Étant dotés d’une conscience profonde, nous sommes naturellement enclins à considérer que les personnes qui nous dirigent sont mues par un idéal moral qui les pousse à servir le Bien commun de manière désintéressée, à plus forte raison dans un système qu’on estime « démocratique ».

Or, quand une personne qui est censée représenter une autorité morale saine et légitime, ment éhontément et se conduit de manière immorale, il se produit un phénomène de dissonance cognitive au sein des consciences qui sont exposées à ce comportement déviant. Pour éviter d’avoir à remettre en question tout un édifice de croyance et en être grandement déstabilisée psychologiquement, une partie de la population préfère valider ce comportement immoral en trouvant à cette personne de bonnes raisons d’avoir mal agi.

En conséquence, toute une partie de la population en vient à faire des arrangements avec la réalité pour éviter un conflit interne et garder un sentiment de cohérence. Sous l’effet de ce mécanisme psychologique, le fait de mentir, d’exercer du chantage, de discriminer et de manipuler finit par ne plus être considéré comme immoral, mais comme un comportement assimilé au Bien, dans une inversion totale de l’Ordre naturel des choses. Dans ces conditions, c’est toute la civilisation qui devient de plus en plus profondément malade.

Lorsque les législateurs et les grands patrons du monde des affaires sont des psychopathes, leur façon de penser et de raisonner – leur « moralité » – devient la culture et la « moralité » communes des populations qu’ils gouvernent. Quand cela se produit, le mental de la population est infecté de la même façon qu’un agent pathogène infecte un corps physique. […] Fondamentalement, cette « maladie » particulière prospère dans un environnement où son existence même est niée, et où ce déni est planifié et délibéré.[9]

Effectivement, personne n’aborde ce problème pourtant très sérieux et préoccupant qui gangrène la société dans son ensemble. Il faudrait impérativement que les populations soient sensibilisées à cette problématique afin de développer, comme dans le cas d’une maladie contagieuse, une immunité naturelle collective, acquise en l’occurrence par la simple prise de conscience de la problématique et de ses conséquences psychologiques.

En effet, le moyen le plus efficace d’être « immunisé » contre la psychopathie est d’en comprendre la nature ainsi que l’influence délétère, et refuser de se laisser contaminer par cette mentalité particulièrement néfaste.

Nous ne pouvons vaincre cet énorme cancer social qui se propage que si nous comprenons ce qu’il est en essence et quelles sont ses causes étiologiques. Voilà qui éluderait le mystère de ce phénomène, mystère qui est son premier atout de survie. Ignota, nulla curatio morbi (traduction : il est impossible de guérir une maladie qu’on ne connaît pas, NDA) ![10]

L’écoulement du karma collectif

Comme je l’ai écrit plus haut, si la grande majorité des êtres humains est confrontée à une telle crise à l’échelle mondiale, c’est parce qu’elle doit subir l’écoulement de son karma collectif.

Séduite par les « progrès » d’une science « sans conscience », elle s’est laissée anesthésier par les avantages offerts par les avancées technologiques pour satisfaire son désir de stimulation et sa recherche de plaisir sans contrainte.

La recherche d’une facilité toujours plus grande à assouvir son désir de stimulation mentale, l’a progressivement rendue esclave de ses pulsions et de ses conditionnements. En considérant que le macrocosme est analogue au microcosme, il est normal que cette servitude intérieure prenne également forme à l’extérieur, dans le monde, sous la forme du totalitarisme soft qui devient de plus en plus marqué dans le « monde libre » à mesure que l’aliénation s’intensifie également. Nous retrouvons en effet, à l’extérieur, collectivement, ce qui se manifeste à l’intérieur, en l’âme individuelle.

L’impression de liberté « extérieure » n’est qu’un leurre, c’est un asservissement déguisé. L’âme humaine se croit libre de satisfaire ses désirs, sans se rendre compte qu’elle est devenue pour cela dépendante du « système » qui lui soumet ses conditions et sur lequel elle n’exerce plus aucun contrôle.

C’est ainsi qu’on en arrive à ce terrible paradoxe où, pour continuer à jouir de certaines libertés « extérieures », il faut accepter de renoncer à sa propre liberté de choisir.

Séduite par la philosophie hédoniste, soit la recherche du plaisir et l’évitement de toute souffrance, l’Humanité s’est laissée endormir dans trop de confort, trop de commodités. En refusant de chercher son bonheur dans la verticalité (la dimension spirituelle), l’Humanité s’est rendue prisonnière de l’horizontalité (la dimension matérielle). La capacité à produire des efforts pour s’éveiller spirituellement s’est progressivement amenuisée, remplacée par la stimulation facile et rapide qu’offre la technologie. Les efforts, c’est désormais cette dernière qui les accomplit, mais ce renversement de l’Ordre naturel n’est pas sans conséquence : la science et la technologie ont pris le dessus ; elles sont devenues des bêtes monstrueuses, les deux bêtes de l’Apocalypse.

Les « agents du chaos » dont j’ai parlé en sont les faire-valoir. Ils s’en servent pour assouvir leur besoin de contrôle, sans se rendre compte qu’ils sont eux-mêmes sous le contrôle total de la science qu’ils exploitent à outrance, en conséquence de quoi elle a désormais autorité sur « toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation[11] », selon la prophétie de Saint Jean.

Nous vivons actuellement cette période apocalyptique au cours de laquelle « il ne sera plus possible d’acheter et de vendre sans la marque de la bête[12] », ce qui fait clairement référence à la monnaie numérique ainsi qu’aux instruments qui en permettent l’usage, qu’il s’agisse des smartphones ou, comme cela se fera de plus en plus, une technologie directement implantée dans le corps humain.

Le karma doit s’écouler jusqu’à l’épuisement total de ses possibilités. Mais si sinistre que soit ce panorama de la fin des temps, l’espoir demeure malgré tout, car il est possible d’éviter d’empirer la situation en amplifiant le paiement de la dette karmique, déjà bien assez « salée » comme cela. Mieux encore, il est possible de contribuer à ce que le changement de cycle ne soit pas aussi cataclysmique qu’il pourrait l’être si rien n’était entrepris par ceux qui ont conscience que ce changement est en cours et qui ont à cœur d’œuvrer pour qu’il se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Cesser de nuire, tout simplement !

Cette contribution est la suivante : tout simplement cesser de vivre d’une manière qui alimente (trop) les deux bêtes que sont la science et la technologie.

Il ne s’agit pas uniquement de renoncer autant que possible aux tentations auxquelles l’une et l’autre nous exposent et d’éviter ainsi de nourrir le « système » au sein duquel elles prospèrent – le « capitalisme de surveillance » –, mais de s’efforcer de positionner notre esprit dans un « juste milieu » qui est celui de l’équanimité.

En cela, c’est une révolution silencieuse qui doit s’opérer sur deux plans : matériel ET spirituel :

Matériellement, nous devons réaliser que nos modes de vie sont consommateurs en ressources, en énergie, et que nous polluons beaucoup trop notre planète, dont nous dépendons entièrement des ressources ainsi que de la biodiversité pour vivre de manière saine et équilibrée, est-il utile de le rappeler. Cela, nos élites le savent et c’est pourquoi elles font l’éloge de l’écologie de marché couplée au « tout numérique » comme solution pour « décarboner » la planète. Mais c’est un leurre puisque l’on sait que l’usage des data centers, utilisés pour le stockage et le partage des données, pollue énormément[13].

Aussi, les adeptes de la science exclusive tentent de nous rassurer en disant qu’elle saura trouver des solutions pour remédier à la destruction de la biodiversité, sans prendre en compte cependant que ces solutions seront-elles-mêmes de plus en plus consommatrice en ressources. Contrairement à ce qu’ils prétendent, les « progrès » de la science ne pourront jamais pallier à ses méfaits, car il est impossible de prévoir leurs multiples manifestations. Compter sur l’avancée de la science pour réparer les dégâts qu’elle cause, c’est une fuite en avant qui ne peut que s’avérer fatale pour la planète et toutes les espèces vivantes qui la peuplent.

Si la manière dont nous agissons sur le plan matériel est très préoccupante pour les raisons évoquées, nous ne pouvons toutefois pas nous contenter de considérer cette seule dimension. Il est essentiel de comprendre également que nous vivons dans un univers vibratoire et que nos pensées alliées à nos émotions ont un impact sur la réalité, même lorsqu’elles ne sont pas accompagnées de gestes, de paroles et d’actions concrètes.

En conséquence, la révolte et l’indignation face au constat que nous sommes sous l’emprise d’un système mondialiste totalitaire dirigé par des individus mentalement déviants, peut provoquer beaucoup de « remous » énergétiques qui génèrent eux aussi des conséquences karmiques importantes. C’est la raison pour laquelle la dimension spirituelle doit être considérée également, en cherchant autant que possible à maintenir la conscience dans le calme et l’équilibre face aux circonstances, ce que j’appelle… l’équanimité.

Le pouvoir détenu par les dirigeants du monde entier, leur est uniquement conféré par le karma de l’Humanité, soit par nos schémas de pensées, nos émotions, nos gestes, nos paroles et nos actes, ainsi que leurs conséquences. C’est la raison pour laquelle ils ont tout intérêt à ce que l’Humanité soit maintenue dans un mode de fonctionnement réactif par rapport à la réalité, mode réactif qui contribue à alimenter l’immense réservoir du karma collectif et à générer en conséquence des événements qui induiront de nouvelles réactions en chaîne.

En cela, les « agents du chaos » portent bien leur nom puisque cette dynamique produit un cercle vicieux infernal qui ne peut que mener à toujours davantage de chaos, avec l’effondrement de la civilisation comme inévitable issue.

Comme l’a très justement exprimé Arnaud Desjardins :

L’homme ne peut mépriser impunément les dieux, c’est-à-dire les grandes lois cosmiques, ni déséquilibrer à son gré le mouvement de la nature. Des énergies qu’il ne contrôle pas rétabliront, coûte que coûte, cet équilibre. Pour toute action, il y a une réaction. C’est la Loi. Le sage est un homme qui sait prévoir toutes les réactions à ses actions, et dont les actions créent aussi peu de réactions qu’il est possible. Quand l’Humanité respectait les dieux et obéissait aux sages, les collectivités s’engageaient dans des actions auxquelles les réactions étaient prévisibles et aussi réduite que faire se peut. La vie à la surface de la planète a pu se poursuivre pendant des millénaires sans que les hommes s’engagent dans une impasse.[14]

Pour éviter ou tout du moins atténuer les effets de cette loi naturelle de cause à effet, il faut impérativement se donner les moyens d’inverser la tendance. Pour faire le bien, il convient de cesser de faire du mal, en optant pour une « conversion intérieure » qui permet de faire l’expérience d’une joie qui n’est plus conditionnée par la satisfaction des désirs induits par la société de consommation, mais qui découle simplement du contact direct avec la réalité, telle qu’elle est, au-delà des illusions produites par l’état d’identification à notre structure mentale formatée. Se libérer de cette dernière est la voie à suivre si l’on veut pouvoir goûter à la véritable liberté, celle qui ne peut être qu’intérieure !

L’avènement de l’élite véritable

La crise que nous traversons n’est pas seulement sanitaire, elle est globale, systémique. Elle impacte également en profondeur les dimensions sociales, économiques, politiques et spirituelles, de nos vies à tous.

Les profonds bouleversements qu’elle nous impose agissent comme de puissants révélateurs. Le monde se transforme sous nos yeux et l’on peut observer une scission importante au sein de l’Humanité, qui se trouve en quelque sorte à la croisée des chemins. D’un côté, il y a la voie toute tracée proposée par le « système », qui est celle que choisiront ceux qui pensent que la science et la technologie aident à faire progresser l’Humanité, ou que choisiront ceux qui préfèrent suivre la « masse » par conformisme, ignorance ou manque de force intérieure. De l’autre côté, il y a la voie de la rébellion ou de l’alignement sur la Volonté divine, empruntée par ceux qui pensent à l’inverse que l’Humanité est en train de régresser et qui prennent conscience des dérives du « capitalisme de surveillance » qui s’impose de plus en plus globalement comme le nouveau modèle économique et social de la civilisation.

Il y a donc clairement deux mentalités qui sont en train de se démarquer et qui auront de plus en plus de mal à cohabiter dans le même milieu, non pas parce qu’elles n’en auront pas envie, mais parce que leurs visions du monde et leurs manières de vivre seront trop éloignées l’une de l’autre pour pouvoir être conciliées harmonieusement dans l’unité, la paix et la cohésion sociale.

On pourrait rétorquer que présenter les choses sous cet angle est de nature à faire le jeu de la division. En vérité, la division est un état d’esprit et non une réalité structurelle. Or, ceux qui emprunteront la seconde voie – celle de l’insoumission et de la rébellion – se positionneront fermement en faveur de ce qu’ils veulent vraiment, et non contre ce qu’ils ne veulent pas. C’est l’esprit d’unité, d’amour et de compassion qu’ils s’efforceront d’incarner, fidèlement à leurs valeurs spirituelles. Dans un tel positionnement intérieur, c’est le cœur grand ouvert qu’ils accueilleront tous ceux qui, ayant d’abord fait le choix de se plier aux règles du « système », ouvriront les yeux et voudront à leur tour en sortir pour rejoindre les forces actives à l’œuvre et créer avec elles les fondations d’une « Nouvelle terre ».

À l’heure actuelle, je ne sais pas si les insoumis et les rebelles dans l’âme seront suffisamment solidaires et organisés pour créer un « système parallèle » viable qui sera capable de les fédérer autour de valeurs et d’idéaux communs, tout en satisfaisant pleinement leurs besoins vitaux. Même si ils y parvenaient, il leur faudrait certainement composer avec les dérives de l’ « ancien monde » qui continuera très probablement de contaminer la planète avec ses influences délétères.

Ce dont je suis sûr en revanche, c’est qu’il va falloir apprendre à s’adapter pour faire face aux profonds bouleversements qui se font déjà sentir et qui vont très probablement s’intensifier dans les mois et les années à venir. Il va falloir se donner les moyens de les intégrer et de les « digérer » le plus harmonieusement possible en cultivant l’art du lâcher-prise et de l’acceptation. Il va falloir impérativement rester centrés, alignés, dans la foi que tout ce qui arrive s’inscrit dans un vaste plan qui dépasse l’entendement mais dont la dynamique globale est absolument parfaite.

Comme l’a écrit René Guénon :

Ceux qui savent qu’il doit en être ainsi ne peuvent, même au milieu de la pire confusion, perdre leur immuable sérénité ; si fâcheux qu’il soit de vivre dans une époque de trouble et d’obscurité presque générale, ils ne peuvent en être affectés au fond d’eux-mêmes, et c’est là ce qui fait la force de l’élite véritable. [15]

L’élite véritable, au sens où l’entend Guénon, ce sont les « élus », les « justes ». Ce sont les « 144’000 », nombre à interpréter non pas littéralement mais symboliquement, pour parler de cette minorité de « rebelles dans l’âme » qui choisiront la voie de l’insoumission, non pas en s’opposant de front au « système » dans la violence, l’indignation et la révolte, mais en cherchant en priorité l’équanimité de la conscience et en continuant à vivre tout simplement d’une manière qui respecte autant que possible la vie sous toutes ses formes, dans le détachement et le désintéressement personnel.

Quelques citations à méditer

Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. 

1 Corinthiens 2:14-15

Obéissance : faire ce qu’on vous dit peu importe ce qui est juste. 
Résistance : faire ce qui est juste peu importe ce qu’on vous dit. 

Auteur inconnu

Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.

Matthieu 10:16

L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.

Aristote

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

François Rabelais

Nul n’est pire esclave que celui qui se croit libre sans l’être.

Johann Wolfgang von Goethe

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.

Benjamin Franklin

Le plus beau métier d’homme est le métier d’unir les hommes.

Antoine de Saint-Exupéry

[1] Un vaccin est censé protéger contre la maladie pour laquelle il a été conçu. Or, celui contre la Covid-19 ne protège absolument pas contre le risque d’infection (bien au contraire, selon certains scientifiques), ni de la contamination. De toute évidence, cette « vaccination » (qui n’en est pas une…) n’a pas produit les résultats escomptés. Même l’argument selon lequel elle protégerait des formes graves est remis en question par des scientifiques réputés (sans conflits d’intérêt avec Big pharma) comme Christian Perronne et Laurent Toubiana. Si cette protection n’était pas avérée pour les personnes « à risque », alors le dernier rempart protégeant le narratif de la propagande officielle viendrait à tomber et il ne resterait plus guère que l’effet placebo pour justifier des effets positifs. En l’occurrence, le plus probable est que les effets de cette vaccination soient plutôt négatifs si l’on prend en compte la balance « bénéfice-risque ». En effet, de nombreux effets secondaires ont été observés à courts termes et pourraient l’être également à moyens et longs termes étant donné le peu de recul lié aux « vaccins » inoculés.

[2] En effet, les stratégies adoptées à l’échelle mondiale par la grande majorité des gouvernements corrompus par Big pharma, comme les confinements, les couvre-feux, le port du masque obligatoire, l’obligation vaccinale, le certificat de vaccination (ou obligation vaccinale déguisée…), l’interdiction pour les médecins de prodiguer des traitements précoces et de soigner les malades, la mise en quarantaine et l’isolement (des personnes âgées sont mortes de solitude, et non du virus), etc., sont autant de mesures disproportionnées par rapport à la menace effective, qui ont lourdement pesé sur la santé psychologique et physique des gens (des enfants aux personnes âgées), avec des conséquences dramatiques, comme dans certains cas le suicide comme seule échappatoire à leur détresse et à leur désespoir.

[3] En France, en décembre 2021, la population éligible (12 ans et plus) vaccinée était de 90%. Les 10% concernaient donc environ 5 à 6 millions de personnes non-vaccinées (source). Sachant que les Français sont le peuple le plus sceptique face au vaccin selon une enquête mondiale datant du 19 juin 2019 (source), soit cette statistique a été bidonnée pour inciter à la vaccination, soit elle est réelle et les Français se sont massivement laissés contraindre par l’ « obligation vaccinale déguisée » représentée par le pass sanitaire, ce qui est très probable (voir note de bas de page n°6).

[4] Dans cet exemple, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne pourrait être que purement fortuite !…

[5] Ce phénomène de projection psychologique pourrait expliquer le décalage que l’on ressent chez les élites, qui semblent totalement « hors sol », déconnectées de la réalité. En projetant ce qu’elles sont elles-mêmes sur le monde qui les entoure, leur vision de la réalité est forcément biaisée. Elles vivent dans une fiction, se construisant un récit qui se substitue au réel en permanence. Dissociées de la réalité, elles le sont donc aussi du corps social, et du corps tout court. Dans de telles conditions, il n’est pas étonnant que le monde qu’elles veulent créer soit un monde à leur image, un monde global, sans frontière ; un espace fictif sans limite claire et distincte, vide de toute substance, à remplir par les futilités vendues par le consumérisme mondialiste.

[6] « Ingénierie sociale » (social engineering en anglais) est, dans le contexte de la sécurité de l’information, une pratique de manipulation psychologique à des fins d’escroquerie (source). Il est toutefois possible de donner à cette expression une définition plus large, comme l’a fait Lucien Cerise, pour qui l’ingénierie sociale est « la transformation furtive d’un sujet social, individu ou groupe » (source) incluant également « l’infiltration des esprits, l’analyse de nos moindres faits et gestes, le contrôle des comportements à distance, le marketing de l’intime et l’organisation des réjouissances qui font de nous de bons consommateurs » (source). Ce à quoi on pourrait encore ajouter les mesures destinées à créer de la confusion en brouillant les repères identitaires (wokisme, cancel culture, hypersexualisation des enfants, etc.), le but caché derrière ces mesures étant de traumatiser les populations pour mieux les manipuler et les soumettre à l’idéologie mondialiste. D’où l’idée d’une conspiration des élites…

[7] Un tiers des personnes vaccinées n’a pas opté pour la « vaccination » à partir d’un consentement libre et éclairé, mais sous la contrainte exercée par la menace d’une privation de certaines de ses libertés individuelles, ce qui est considérable (source).

[8] Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, DSM IV American Psychiatric Association, 1994 traduction française J. D. Guelfi, Paris, Masson, 1996.

[9] « Le Truc du Psychopathe », p. 3, document édifiant à télécharger ici au format PDF.

[10] « La Ponérologie politique, étude de la genèse du mal appliqué à des fins politiques », Andrew M. Lobaczewski, Éditions pilule rouge, 2006, p. 47.

[11] Apocalypse 13:7.

[12] Apocalypse 13:17.

[13] Voir cet article pour plus d’informations sur ce sujet : Trois chiffres pour comprendre l’immense impact écologique du numérique (europe1.fr)

[14] « Monde moderne et Sagesse ancienne », Éditions de la Table ronde, p.82.

[15] « Études sur l’Hindouisme » Éditions Traditionnelles, 1968.

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Cet article a 2 commentaires

  1. Jacques Sanna

    bonjour,
    Intéressant votre analyse de la situation.
    Cependant, à la fin, je trouve qu’il y a beaucoup de « il faut » (« il va falloir »).
    pensez-vous que ces « directives imposées » soient en phase avec le point de vue de Ce qui est,
    qui éclaire, observe, perçoit, constate, accueille Tout ??
    Merci

    1. Frédéric

      Bonjour,
      Merci pour votre commentaire.
      Il va falloir que j’apporte quelques nuances… 😉
      Le « il va falloir » basé sur la recherche de conformité avec les Lois universelles, ne me choque absolument pas. Un exemple ? Si vous êtes fatigué, il va falloir que vous dormiez.
      D’une manière générale, on pourrait dire qu’il va falloir apprendre à vivre en phase avec le Tao si l’on veut se donner les moyens d’évoluer spirituellement et de vivre en harmonie avec le Tout. En revanche, j’aurais plus de mal avec une conditionnalité basée sur un mensonge, une forme de chantage ou de culpabilisation, comme par exemple : « il va falloir que vous vous fassiez vacciner pour protéger les autres ».
      Voyez-vous la différence ?
      Cordialement,
      Frédéric

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