La vie de Jésus, tout un symbole

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  • Dernière modification de la publication :16 juin 2024

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Les hommes se divisent depuis deux millénaires au sujet de Jésus-Christ. Les uns voient en lui l’unique Fils de Dieu, le Messie, et les autres, un Prophète ou un simple agitateur.

En focalisant l’attention sur le messager, on perd de vue le message universel d’amour et d’unité qu’il nous a délivré, aux antipodes des dissensions dont il aura été la cause, bien malgré lui, lui qui proclamait haut et fort : « aimez-vous les uns les autres. » [1]

Il fut le symbole vivant de la quête spirituelle qu’il nous a invité à suivre, pour nous libérer de la souffrance et incarner à notre tour l’Esprit, en parole et en acte.

Selon l’Esprit, et non la lettre

Les textes sacrés de toutes les religions, inspirés par les Prophètes et adaptés à un contexte culturel et social particulier, peuvent être abordés d’une manière littérale (selon la lettre) ou spirituellement (selon l’Esprit), en tant que symboles de ce que l’être humain peut vivre à l’intérieur de lui-même.

La vie de Jésus ne fait pas exception à la règle. Dans une vision littéraliste, les chrétiens considèrent que les faits marquants de sa vie sont réels et qu’ils faut donc les prendre au pied de la lettre.

De ce point de vue, seul Jésus a le pouvoir de sauver les hommes de leurs péchés (« sans moi vous ne pouvez rien faire », Jean 15:5), comme il l’avait fait il y a deux mille ans en Palestine, et en lequel il convient par conséquent de s’en remettre entièrement, tout en convertissant les autres pour leur donner une chance d’être sauvés également, ce qui sous-entend que les croyants de toutes les autres religions sont dans l’erreur.

D’un point de vue spirituel cette fois, la réalité historique de la vie de Jésus n’a aucune importance. La figure de Jésus, son parcours, ses paroles ainsi que les épreuves qu’il a traversées, sont interprétés comme autant de symboles de ce que l’être humain se doit d’accomplir en lui-même s’il entend pouvoir être « sauvé » et incarner sa véritable essence… divine.

De ce point de vue, « croire en Jésus Christ », c’est d’une part avoir la foi en le principe de Vie éternelle dont il fut l’incarnation parfaite et, d’autre part, c’est croire en la vérité de ses paroles, de son enseignement, et suivre la voie qu’il a lui-même empruntée pour obtenir la Libération spirituelle. Il ne s’agit évidemment pas de passer par les mêmes épreuves que lui dans les faits, mais d’en comprendre la valeur symbolique et de vivre les étapes qu’elles représentent, à l’intérieur de soi.

Je suis la voie, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14:6

L’exemple de la crucifixion

Selon la lettre, la crucifixion, c’est le sacrifice de Jésus pour laver les péchés de l’humanité : « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » [2]

Dans le mouvement New Age, on dirait que Jésus, par sa crucifixion, a effacé la « dette karmique » de l’humanité, lui permettant ainsi d’entrer dans une nouvelle ère (celle du Poisson) en remettant les compteurs à zéro, en quelque sorte.

Sur le plan individuel, la crucifixion symbolise également l’expiation ou le lavement des péchés, de même que la mort initiatique, celle de l’ego qui renonce à contrôler. Le renoncement dont il s’agit consiste en une désidentification (ou un détachement) du jeu des impulsions contraires à l’intérieur de la psyché, soit de tous les conditionnements mentaux qui s’expriment par du désir ou de l’aversion dans la vie de l’individu.

La crucifixion de Jésus est à ce titre le symbole de la neutralisation du serpent, en tant que l’influence du diable en soi (diabolos, qui sépare, désunit). Elle est le passage obligé, sans lequel l’être ne peut mourir sur le plan de la nature inférieure, et renaître sur le plan de sa nature supérieure.

Si ton âme ne passe pas par le vendredi de la Crucifixion, elle n’arrivera pas au jour de la Résurrection. »

Sanaï, poète soufi persan

Neutraliser l’influence du serpent en soi-même

C’est un symbolisme que l’on retrouve par ailleurs dans le caducée d’Hermès, où le serpent, représenté dans sa double polarité (les forces naturelles contraires d’attraction et de répulsion, ou de désir et d’aversion), est également neutralisé, maîtrisé, par l’axe vertical (le bâton d’Hermès) qui symbolise quant à lui la lumière de l’Esprit, sur laquelle la conscience de l’âme s’aligne lorsqu’elle parvient à observer avec détachement, s’alignant de fait également sur la Volonté divine.

C’est également ce symbolisme que l’on peut retrouver dans l’image biblique du serpent d’airain élevé par Moïse dans le désert, auquel Jésus s’identifie très clairement lorsqu’il dit : « Et de même que Moïse éleva le serpent au désert, ainsi faut-il que soit élevé le fils de l’homme. »[3]

Ce symbolisme de la crucifixion dans sa dimension spirituelle a été parfaitement bien exprimé par le grand Sage indien Râmana Maharshi : « Le corps est la croix. Jésus[4], le fils de l’homme est l’ego ou l’idée « Je suis le corps ». Après avoir été crucifié, il est ressuscité comme le Soi glorieux – Jésus, le fils de Dieu ! »[5]

Ainsi, vivre sa propre crucifixion, c’est se placer au centre de la croix pour mourir sur le plan de l’ego. C’est une mort symbolique bien entendu, de nature initiatique, alchimique, qui permet à l’individu de se libérer de ses conditionnements mentaux, soit de son karma ou de sa nature inférieure, si l’on préfère.

Le centre de la croix fait référence non seulement à l’alignement sur la Volonté divine (représenté par l’axe vertical), mais aussi à la neutralisation des tendances contraires qui alimentent le fonctionnement de l’ego, à savoir les impulsions d’attraction et de répulsion (désir – aversion, attachement – rejet), représentées par la partie gauche et la partie droite de l’axe horizontal de la croix.

Ainsi, se crucifier soi-même, c’est s’établir au centre de la croix, dans le « juste milieu », là où la nature inférieure est maîtrisée par l’observation détachée, équanime, de l’esprit en soi.

Le fait de revenir au centre peut être vu comme un retournement, une métanoïa. On se désidentifie des mouvements psychiques (la vie de l’âme, auquel l’être s’identifie et qui lui donne cette fausse impression d’être l’ego, un « je séparé ») pour revenir au centre, en cherchant l’immuabilité et l’équilibre associés à l’Esprit, tel que Jésus nous y a invité (« Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice… », Matthieu 6:33).

Jésus-Christ, la filiation divine

Être « fils de Dieu », c’est être parfait comme le Père céleste est parfait. Cette perfection se manifeste au travers de l’expression des qualités et vertus divines. C’est le fruit de l’Esprit dont parlait Saint Paul (cf. Galates 5:22), comme la compassion, la pureté, la bienveillance, le pardon, l’amour inconditionnel, etc.

Cela signifie donc que nous avons tous la possibilité d’être « fils de Dieu » lorsque nous pensons et agissons de façon « juste », c’est-à-dire conformément aux Lois universelles, en phase avec ce que Lao Tseu appelait le Tao, le grand ordre cosmique, qui est aussi le Dharma.

Jésus n’a jamais affirmé qu’il était né divin et parfait. D’ailleurs, l’idée qu’il soit né divin et donc parfait est contredite par son enseignement et par ses actes. Dans l’épisode de la femme adultère (Jean 8:7-11), il demanda que celui qui n’avait jamais péché lui jette la première pierre. Personne ne le fit, et lui non plus d’ailleurs, reconnaissant ainsi implicitement qu’il avait lui aussi été pécheur. Aussi, nous pouvons voir le péché dans le fait d’avoir maudit le figuier dans le désert ou dans la violence de son tempérament à l’égard des marchands du temple (cf. Marc 11:12-21).

Il faut donc très clairement distinguer l’interprétation littérale de l’interprétation symbolique pour ne pas commettre des erreurs qui pourraient potentiellement faire le jeu de l’exclusivisme et opposer ainsi le christianisme aux autres religions. N’oublions pas qu’au-delà des aspects superflus qui les distinguent, elles recèlent en leur cœur des enseignements visant à un but commun : la Libération spirituelle. Sur ce point, il y a trop de convergences entre l’enseignement de Jésus et et celui des sages et philosophes des autres traditions pour pouvoir en douter.

Il y a donc l’homme Jésus et l’Esprit dont il s’est fait l’incarnation parfaite en tant que le Christ. De ce point de vue, lorsqu’il est dit, dans l’Évangile selon Saint-Jean, que Jésus est l’« unique Fils de Dieu », il faut voir en Jésus le symbole vivant de l’Esprit, le Christ en soi que chaque être humain peut potentiellement incarner en accomplissant la Volonté divine.

Jésus-Christ, symbole vivant de l’incarnation de l’Esprit

Affirmer que Jésus est l’unique Fils de Dieu n’est donc pas faux, à condition de le voir comme le symbole de l’incarnation pleine et entière de l’Esprit qui siège au cœur de chacun.

De ce point de vue, toujours symbolique, l’unique Fils de Dieu n’est donc pas la personne de Jésus, mais l’incarnation de ce Principe divin, en la personne de Jésus, qui lui permit d’affirmer : « Moi et le Père nous sommes un »[6].

Ce Principe divin détermine l’essence spirituelle de l’être humain, quelles que soient sa couleur de peau, sa confession, ses croyances, ses origines, etc., et qui doit pouvoir s’incarner pleinement en lui-même.

Jésus n’a pas été le seul être à incarner pleinement l’Esprit dans l’histoire de l’humanité. Il a indiqué, à sa manière, la voie à suivre pour que chacun puisse par ses propres moyens réaliser ce potentiel en lui-même.

Les épreuves de Jésus, ou le Grand Œuvre alchimique

Un parallèle peut être établi entre la vie de Jésus et les différentes étapes du périple évolutif de l’âme dont l’aboutissement est l’intégration pleine et entière du Soi divin (l’Esprit) en soi-même, faisant de l’être un authentique être christique.

Nous pouvons en particulier établir d’étonnantes correspondances entre la crucifixion et la résurrection de Jésus avec la première et la dernière étape du Grand Œuvre alchimique.

Cela confirme le caractère avant tout symbolique de la vie des Sages, dont nous sommes invités à nous inspirer pour suivre la voie qu’ils ont eux-mêmes parcourue pour réaliser la présence de la Vie éternelle (identique au Soi divin) en eux comme en toutes choses, plutôt que de nous limiter à une lecture exclusivement littérale de leurs enseignements.

Cette correspondance entre la vie de Jésus et les étapes du Grand Œuvre alchimique, ne peut être établie qu’à la seule condition de considérer que Jésus est né homme, comme le concevaient les premiers chrétiens.

On connaît très peu de choses sur la vie de Jésus jusqu’à son ministère, qui débuta avec son baptême dans le Jourdain, alors qu’il était âgé d’au moins trente ans, et qui se termina deux à trois ans plus tard. Si cette longue période est passée sous silence par les Évangélistes, c’est sans doute parce qu’elle ne présente pas de grand intérêt relativement au symbolisme de la quête spirituelle.

En partant du principe que Jésus est né homme, cette longue période de trente années pourrait correspondre à celle qui précède le véritable engagement sur la voie spirituelle, période durant laquelle il vécut dans un état d’identification aux conditionnements mentaux, identifié de ce fait à l’âme individuelle, attaché aux conséquences de ses actions, en dépit de ses connaissances et de ses facultés psychiques.

La nuit noire de l’âme

Symboliquement, la crucifixion correspond à l’œuvre au noir alchimique. Au départ, elle est vécue comme un tiraillement, avec de fortes tensions psychiques, entre l’ego et la souffrance, entre l’ego et ses ombres intérieures.

Il y a résistance de l’ego identifié à sa structure mentale (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »[7]). Puis, la mort survient, une mort symbolique qui est une première forme d’accomplissement sur la voie de l’éveil, car elle permet le « pas-sage » vers une étape supérieure, celle de la renaissance graduelle de l’âme, sa régénération, sa purification.

Cette mort qui survient symboliquement au terme de la crucifixion est synonyme d’acceptation totale. Par un effort de volonté, l’être renonce à réagir sous l’effet de l’identification à la structure mentale, c’est-à-dire sous l’effet des impulsions contraires d’attraction et de répulsion qui déterminent son fonctionnement. En ce sens, ce renoncement est également un abandon, un lâcher-prise, une soumission à la Volonté divine.

Cette première étape du Grand Œuvre alchimique est douloureuse, car avant le grand lâcher-prise, l’être désespère, déprime, perd tout repères ; il fait face à ses propres ténèbres et abîmes intérieures. C’est la « connaissance de la souffrance », comme le disent les bouddhistes.

Renonce à cette vie, si tu veux vivre. »[8]

Œuvre au blanc et œuvre au rouge

Après la mort symbolique vient la « seconde naissance », marquant l’entrée dans l’étape initiatique dite de l’œuvre au blanc alchimique, celle qui correspond au processus de régénération ou de purification de l’âme. L’être accepte la souffrance et ses parts d’ombre. Il vit son apocalypse intérieure, soit un processus de dévoilement graduel qui permet la réunification de l’ombre et de la lumière, de l’inconscient et du conscient. C’est une résolution des conflits internes qui aboutit à une guérison psychique. 

Au terme de l’œuvre au blanc, l’âme est considérée comme suffisamment régénérée pour incarner l’Esprit. Alors, à l’image d’une fleur prête à être cueillie, ou du papillon quittant sa chrysalide, ou du phœnix renaissant de ses cendres, l’âme est prête à être libérée de sa condition individuelle pour réaliser sa nature divine, christique.

Cette incarnation de l’Esprit correspond à une « troisième naissance », la résurrection de l’être, correspondant à la réalisation du « Corps de Gloire ». Dans le symbolisme alchimique, c’est l’œuvre au rouge qui parachève le Grand Œuvre. Les tendances contraires sont unifiées, conciliées, équilibrées. C’est le symbolisme du Rebis hermétique, l’androgyne primordial, dont la conscience s’est élevée « au-delà du bien et du mal ».

Devenir le Christ en soi, le Messie intérieur

Chaque être humain possède le Christ en germe au cœur de lui-même et peut ainsi réunir les conditions intérieures qui lui permettront de se révéler[9] en lui-même, conformément à cette idée que « lorsque l’élève est prêt, le Maître arrive » (le Christ en soi étant ici le Maître intérieur).

La présence du Christ à l’intérieur de soi n’est en rien hérétique. Il y est directement fait allusion dans ce passage de l’Évangile selon Saint-Jean : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. »[10]

Si le Christ est en l’homme, et que Dieu est en Christ, alors Dieu est en l’homme également, où Il occupe la position la plus centrale.

Il faut bien entendu voir le centre comme le symbole de la présence du Divin au cœur de toute forme de vie, car dans l’absolu, Dieu est omniprésent ; rien ne peut être hors de Lui. Croire que Dieu est à l’extérieur de soi impliquerait l’existence d’une frontière entre Lui et nous, et donc l’idée d’un Dieu limité, ce qui est totalement absurde et contraire aux doctrines de toutes les traditions religieuses et bien sûr ésotériques qui l’assimilent à un « Absolu », à un « Infini ».

L’Évangile de Luc est on ne peut plus clair également à ce sujet : « On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le Royaume de Dieu est au dedans de vous. »[11]

Un chrétien ordinaire ne sera pas satisfait tant qu’on ne lui dira pas que Dieu se trouve quelque part, dans quelques cieux lointains que nous ne pouvons atteindre sans aide. Il pense que seul Jésus Christ connaissait Dieu et que seul Jésus Christ peut nous guider. Il suffit d’adorer Jésus Christ pour être sauvé. Si on lui expose la simple vérité « le Royaume des Cieux est en vous », il n’est pas satisfait et donnera des interprétations compliquées et alambiquées à de telles déclarations. Seuls des esprits matures peuvent saisir la simple Vérité dans toute sa nudité. »[12]

Râmana Maharshi

Le retour du Christ

Selon la vision des choses présentée dans cet article, chaque être humain a la possibilité d’œuvrer pour le retour du Christ dans le monde, non pas en la personne de Jésus réincarné dans un corps de chair, mais en faisant naître le Christ à l’intérieur de lui-même, s’unifiant de ce fait à sa véritable nature, supérieure.

Cette œuvre d’illumination intérieure est, selon moi, la révolution intérieure, pacifique, qui permettra au Christ de « vaincre le monde »[13] une nouvelle fois, par l’intermédiaire de tous les êtres résolument déterminés à conformer leur vie aux grands préceptes de la Tradition primordiale, apportant leur pierre à l’édification d’une société plus juste en créant ce qui lui fait défaut plutôt qu’en dilapidant vainement leur énergie en combattant ce qui y est en surplus.

Le Christ est virtuellement déjà présent, ici et maintenant, en nous-mêmes, mais il ne peut rayonner son fabuleux potentiel d’Amour tant que nous l’empêchons de se manifester, par notre identification aux schémas et aux mécanismes de fonctionnement de l’ego.

La démarche spirituelle, telle que je la conçois, consiste simplement à dissiper le voile constitué par l’identification aux conditionnements de l’ego séparé. Ce renoncement est le seul effort à faire dans cette démarche, et il consiste en un retour vers soi (conversion) et en un changement de regard (repentance) sur la réalité, à partir de l’observation détachée de la conscience pure que nous sommes, c’est-à-dire l’état de « présence consciente » qui accueille avec équanimité ce qui est.

Se faisant, la nature inférieure est maîtrisée et la conscience de l’âme s’aligne sur la Volonté divine. Grâce à cette ouverture de la conscience, la lumière spirituelle peut alors pénétrer l’âme et en réaliser la transmutation.

J’affirme que le renoncement est le seul effort à produire et c’est un point crucial à comprendre ; en tant que conscience individuelle, par soi-même, on ne peut aucunement incarner l’Esprit. Tout au plus peut-on se placer dans le juste positionnement intérieur, et laisser les choses se faire d’elle-même, tout comme le jardinier observe la plante pousser d’elle-même après avoir réunis les conditions propices (pour nous : ce juste positionnement intérieur) à son épanouissement.

C’est tout ce que l’on peut faire, et c’est amplement suffisant.

Vide-toi de toi-même, et je te remplirai. »

[1] Jean 13:34
[2] 1 Jean 2:2
[3] Jean 3:14
[4] En tant qu’individu !
[5] « L’enseignement de Râmana Maharshi », Éditions Albin Michel.
[6] Jean 10:30
[7] Matthieu 27:46
[8] Précepte tibétain.
[9] C’est le sens de l’apocalypse intérieure, la « Révélation de Jésus Christ ».
[10] Jean 17:22-23
[11] Luc 17:21
[12] « L’enseignement de Râmana Maharshi », Éditions Albin Michel.
[13] Allusion à Jean 16:33

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