Quand le diable porte pierre…

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  • Dernière modification de la publication :30 avril 2024

Les mois se suivent et se ressemblent… 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et maintenant 5ème vague ! On peut légitimement se demander si toute cette folie se terminera un jour…

On pourrait en rire tellement le narratif des gouvernements et des grands médias est devenu ubuesque mais aussi en pleurer tellement les conséquences sur nos vies sont bien réelles et dramatiques à tant de niveaux.

En ce qui me concerne, pendant de longs mois, j’ai accordé beaucoup d’attention à ce « théâtre de l’absurde » pour tenter d’en décrypter les rouages et d’en comprendre les enjeux ainsi que les intérêts cachés comme ouvertement dévoilés. Très sincèrement, j’ai tenté de le faire en gardant mon équanimité autant que possible, mais il faut être un Saint pour être confronté à un tel déchaînement de diableries sans s’en laisser déstabiliser intérieurement. J’y suis arrivé, parfois, mais souvent je me suis laissé emporter par la révolte et l’indignation face à ce que je considère désormais comme le paiement d’une dette karmique particulièrement salée d’une humanité qui trop longtemps et avec trop d’avidité s’est laissée séduire et anesthésier par le chant des sirènes du matérialisme et des « progrès » technologiques de la science érigée au rang de religion.

Si le triste panorama auquel nous assistons me fait beaucoup penser à l’Apocalypse de Jean – je pense tout particulièrement à la « marque de la Bête » et au pouvoir qu’a cette dernière sur toutes les nations –, je dois tout de même relever une chose qui est très importante à mes yeux et qui me permet de relativiser les aspects négatifs de cette crise : elle m’aura permis de réaliser, de comprendre et d’intégrer beaucoup d’éléments en rapport à ce que je considère comme la dimension primordiale de ma vie, je veux parler de Dieu et de la Voie spirituelle qui mène à Sa Réalisation.

Cela me fait souvent penser à ce vieil adage de la langue française que vous connaissez peut-être, selon lequel « le diable porte pierre », qui signifie que le « mal » peut en fin de compte faire le jeu du Bien suprême qui est Dieu.

Si je devais retirer quelque chose de positif de cette crise, ce serait bien cela, et je pense que je ne suis pas le seul à pouvoir faire ce constat puisque beaucoup d’êtres auront pu aussi réaliser bien des choses grâce à elle, en particulier sur le plan spirituel. En effet, nous sommes nombreux à avoir pu grandir en conscience et gagner en capacité de lâcher-prise, en lucidité, en discernement, en sagesse, en confiance et en foi en la perfection du Plan divin.

Personnellement, je mesure à quel point cette crise m’aura renforcé intérieurement. Je me sens aujourd’hui plus fort dans la mesure où je n’attends plus que le monde change pour me sentir en paix, libre et heureux. J’ai compris que cela était vain et que c’est en « cherchant d’abord le royaume de Dieu et sa justice », c’est-à-dire son équilibre, son unité et son harmonie, EN MOI-MÊME (puisqu’il est « au milieu de nous »), que je peux aussi trouver la paix, le bonheur et la liberté, indépendamment des circonstances extérieures, tout en réalisant également que c’est là le meilleur moyen d’activer le levier du changement à l’extérieur…

Ainsi, en restreignant mes possibilités de me sentir libre et d’aller chercher le bonheur à l’extérieur, hors de moi-même, cette épreuve du Covid-19 m’a en quelque sorte incité à aller chercher tout cela à l’intérieur, en tournant mon attention vers ce noyau d’immortalité qu’est la pleine conscience d’être (sans complément d’objet direct).

Mes propres expériences sur le chemin spirituel me confirment donc ce que je savais déjà intellectuellement depuis tant d’années : tout, absolument tout ce que l’on vit peut potentiellement nous servir de marchepied pour nous élever spirituellement vers davantage de paix, d’amour, de félicité, de compassion, de foi, de tolérance et d’humilité.

Ces attributs divins sont déjà présents en nous, en potentiel, et notre plus grand pouvoir s’incarne quand nous nous donnons les moyens de les vivre sans rien attendre du monde extérieur et des autres.

Voilà en quoi nous sommes puissants, tous autant que nous sommes, par la grâce du Tout-Puissant qui siège en notre cœur et sur lequel nous avons toujours la possibilité de nous aligner, par un simple effort de conversion intérieure.

Merci pour votre attention,
Bien à vous, de tout Cœur,
Frédéric Burri

En complément :

La plus précieuse ressource de l’être humain est l’attention. C’est sa maîtrise, c’est-à-dire son orientation consciente et utile visant l’éveil de l’âme, qui peut rendre l’être humain libre et souverain.

C’est pourquoi, l’attention – qui est l’énergie spirituelle pure – est détournée de l’essentiel par toutes sortes de techniques savamment élaborées par l’oligarchie en effet, afin d’éloigner l’humanité de cet état de souveraineté, tout en lui faisant perversement croire qu’elle est libre et souveraine avec le concept fallacieux de « démocratie ».

Comme l’a dit Goethe : « Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être ».

C’est aussi la fonction diabolique de la société de consommation et plus globalement du divertissement en effet, qui étymologiquement signifie « détourner ».

L’être humain étant malléable à souhait, comme de la terre glaise, celui qui connaît les rouages de la psyché peut le diriger à sa guise, un peu à la manière d’un hypnotiseur avec son sujet.

Le pire est que, à l’instar de l’hypnotisé, l’esclave peut être conscient que ce qu’il fait est contraire à son épanouissement, mais les forces de suggestions sont si fortes qu’il lui est très difficile de reprendre la maîtrise de lui-même, d’autant plus qu’être libre et souverain implique pour lui d’assumer la responsabilité de ses actes.

Paradoxalement, c’est ce que l’esclave redoute le plus. C’est pourquoi, en effet, il est beaucoup plus confortable pour lui de se dédouaner en accusant un « bouc émissaire » d’être le responsable de son malheur, que de faire les efforts que la reconquête de sa souveraineté impliquent.

D’où, aussi, le phénomène de dissonance cognitive vécu par la masse des esclaves « bien-pensants » qui, pour résoudre cette dissonance, va s’en prendre aux libre-penseurs, philosophes, rebelles et autres éveillés, qui représentent une menace au confort relatif de son état d’assujetissement.

Mais le réveil collectif est en marche et rien ne pourra l’arrêter, car la pulsion de VIE est plus forte que tout.

Et à ce titre, on peut même remercier l’oligarchie car la souffrance qu’elle inflige à la VIE permet d’en reconnaître l’inestimable valeur, éveillant chez celui ou celle qui est suffisamment mûr intérieurement, l’irrépressible désir de l’honorer, en lui-même comme à l’extérieur, dans le monde.

C’est en quoi, comme le dit l’expression, le diable porte pierre

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