Le Cours du Vivant

Cours n°17 - L’alimentation
L’alimentation
Théorie
Comme nous l’avons dans le cours 14, notre mental est influencé à 90 % par le subconscient, qui est lui-même influencé par la nature des énergies qui existent à l’intérieur du corps.
Si le corps est saturé de matières toxiques accumulées au fil des ans, à cause de mauvaises habitudes alimentaires, le système nerveux en est forcément impacté négativement, et les signaux qu’il envoie au cerveau sont chaotiques.
Dans de telles conditions, il est très difficile pour la conscience de rester maître d’elle-même, ce qui diminue par conséquent les possibilités de réaliser l’éveil de l’âme.
Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, la structure mentale exerce une action d’autant plus forte sur la conscience que l’anatomie subtile est saturée d’énergies bloquées et que le corps physique est encrassé, intoxiqué et enflammé par des substances nocives. Il est aisé de comprendre que si les nerfs de l’individu « baignent » dans un milieu interne toxique et pollué, il ait peu de chances d’être détendu, confiant et serein.
La conscience influence la matière, mais la matière influence la conscience également, et c’est la raison pour laquelle l’alimentation doit nous intéresser dans une démarche visant à vivre heureux, en pleine possession de nos moyens.
La santé est une affaire d’équilibre entre le corps, l’âme et l’esprit, et cet équilibre dépend lui-même de plusieurs facteurs, dont fait partie l’alimentation. Même si cette dernière n’est pas un facteur aussi influent que l’hérédité, la respiration ou la gestion des émotions, il convient néanmoins de la considérer à sa juste valeur afin de se donner toutes les chances d’atteindre l’équilibre sur tous les plans.
Négliger l’alimentation sous prétexte que la matière est illusion et que seul le pur Esprit est réel et tout-puissant (même si c’est vrai dans l’absolu), peut exposer à de graves conséquences.
À l’inverse, faire de l’alimentation une préoccupation centrale en négligeant les autres facteurs clés de la santé, en croyant que le simple fait d’adopter un mode alimentaire « parfait sur le papier » et de purifier le corps à l’extrême serait de nature à régler tous les problèmes et permettrait même d’atteindre l’éveil spirituel, constituerait une erreur tout aussi dommageable.
Si le « Yoga de l’alimentation » existait, cela se saurait ! L’alimentation n’est pas une voie de réalisation spirituelle, et il est donc vain de chercher l’éveil en misant tout sur cette seule dimension. En revanche, assainir le corps juste ce qu’il faut et adopter un mode alimentaire adapté à nos besoins et à notre physiologie peut grandement aider sur la voie de l’éveil, c’est indéniable.
Je rappelle que la perfection spirituelle est atteinte lorsque nous faisons l’effort de « prendre soin » du corps et de l’âme, mais aussi des multiples formes de conscience qui composent les aliments que nous mangeons (chaque molécule est dotée d’une forme de conscience qui réagit à son environnement ; il ne s’agit pas de la même conscience que la nôtre, certes, mais chaque molécule « ressent », « éprouve », au niveau de conscience qui est le sien).
La démarche spirituelle implique que nous soyons attentifs à la qualité des aliments que nous ingérons, à la manière de les préparer et de les manger, ainsi qu’aux états émotionnels qui peuvent survenir dans le rapport à l’alimentation.
Modifier nos habitudes alimentaires peut faire remonter des émotions, qui peuvent ainsi être libérées, à condition bien sûr que l’on se donne les moyens de les accueillir dans le juste positionnement intérieur.
S’alimenter est un acte sacré, alchimique à bien des égards…
Tout est poison, rien n’est poison
L’alimentation est un domaine vaste et je n’entrerai pas dans des considérations d’ordre diététique. Je ne vous donnerai pas de recettes culinaires et ne vous dirai pas non plus exactement ce qu’il vous faut manger et en quelle quantité, car en matière d’alimentation, il n’y a pas de systématisme.
Cela dit, si un mode alimentaire « parfait » convenant à tous sans exception n’existe pas, les Lois du vivant sont les mêmes pour tous, et nous pouvons, à partir d’elles, définir un certain cadre à l’intérieur duquel chacun pourra trouver l’équilibre qui lui convient, en fonction de ses besoins, de ses caractéristiques génétiques, de ses capacités digestives, de ses aspirations, de ses goûts, etc.
La première règle à considérer en matière d’alimentation est celle énoncée par l’alchimiste suisse Paracelse : « Tout est poison et rien n’est sans poison ; la dose seule fait que quelque chose n’est pas un poison. » Prenons l’exemple de l’eau. C’est un élément indispensable au fonctionnement de l’organisme, mais consommée en trop grande quantité, elle peut devenir extrêmement néfaste. Et il en va ainsi de tous les aliments, sans exception.
Bien entendu, et cela tombe sous le sens, il faut absolument privilégier des aliments naturels, le plus possible, et éviter donc tout ce qui est industriel, génétiquement modifié et non biologique. Le but est de préserver l’organisme des additifs alimentaires, des pesticides et des perturbateurs endocriniens. On favorisera les produits locaux issus de l’agriculture biologique, sans toutefois renoncer aux avantages de la mondialisation pour les produits biologiques qui ne poussent pas sous nos latitudes (bananes, patates douces, quinoa, dattes, mangues, etc.).
L’alimentation peut être crue ou cuite [1] ; c’est à chacun de trouver le rapport qui lui convient en fonction de ses capacités digestives. Manger « tout cru » peut être une panacée pour certaines personnes, et une catastrophe pour d’autres.
Dans tous les cas, un certain rapport doit être respecté entre les macronutriments, qui constituent, avec l’eau, 98 % de l’alimentation. Conventionnellement, ce rapport doit être de : 30-60 % de glucides, 10-20 % de protéines et 20-40 % de lipides, sachant que ces pourcentages sont indicatifs et qu’ils peuvent varier [2] en fonction de l’activité et des tendances individuelles.
Une alimentation équilibrée et naturelle permettra d’apporter les 2 % restants, constitués par les micronutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, à savoir les minéraux, les oligo-éléments et les vitamines.
Pour conserver la majeure partie de ces micronutriments contenus dans les aliments, on choisira la cuisson à la vapeur douce (l’idéal étant la cuisson à 40oC, pour éviter de détruire les enzymes que la Nature a placé dans les aliments, et qui aident à les digérer).
L’alimentation selon l’ayurvéda
Terminons ces quelques considérations générales sur l’alimentation en précisant qu’il convient de limiter (et pas forcément supprimer…) la consommation de produits tels que la viande, le poisson, les fromages forts, les œufs, l’alcool [3], mais aussi les aliments issus de l’industrie (conserves, repas précuits), les aliments trop cuits ou issus de la cuisson au micro-ondes qui détruit l’énergie vitale des aliments.
Dans la tradition hindoue, il est dit que ces aliments sont « tamasiques », impurs et morts, et qu’ils contribuent à créer un sentiment de lourdeur, d’inertie et de léthargie (ou paresse).
Selon cette même tradition, les aliments « rajasiques » sont également à limiter, car ils stimulent excessivement le système nerveux et donnent un « coup de fouet » dont on risque de se rendre dépendant, et auquel succède naturellement un « coup de pompe » après quelques heures. Entrent dans cette catégorie les épices comme le poivre, les oignons, le gingembre, le café, le thé, le sel, le sucre raffiné, le chocolat, les aliments à index glycémique élevé. Ces aliments exacerbent les passions et rendent le mental agité, ce qui complique forcément la tâche de celui qui aspire à pacifier son mental pour entendre la voix de l’âme.
Enfin, les aliments « sattviques », purs, sont ceux qui sont à privilégier si l’on souhaite s’élever spirituellement, car ils calment le système nerveux et favorisent par conséquent la maîtrise de soi et le calme de la conscience. Ces aliments sont : les laitages, les fruits, les légumes (crus ou légèrement cuits), les crudités, les fruits secs, les céréales, les légumineuses, les oléagineux, les tisanes, etc.
Dans la tradition ayurvédique, il est dit que l’individu choisit sa nourriture en fonction de son degré d’évolution spirituelle. Celui dont les pensées sont pures se tourne naturellement vers une alimentation de type « sattvique », alors que celui qui est dominé par ses passions ou qui est en proie à la paresse et qui se comporte comme un animal, sera attiré par une alimentation « rajasique » ou « tamasique ».
Ainsi, il est normal qu’un individu qui évolue spirituellement en purifiant son subconscient et en grandissant en conscience, délaisse progressivement la viande au profit d’une alimentation végétarienne.
Dans un sens inverse, il est également possible de croître plus rapidement sur la voie spirituelle en faisant le choix conscient d’augmenter la proportion des aliments « sattviques » dans son alimentation. Mais si l’on choisit cette seconde option, il faut alors s’attendre à ce que la psyché cherche à s’aligner sur le processus de purification du corps, et que cela occasionne par conséquent une « levée de voile » sur les éléments psychiques devant être purifiés eux aussi. J’en parle dans la partie pratique [4] associée ce cours.
Qu’en est-il de la viande ?
La question de la viande mérite d’être considérée. Elle peut être consommée, mais dans une quantité limitée [5] et en la bénissant systématiquement afin d’en transmuter les énergies négatives.
On privilégiera les viandes locales provenant de bêtes ayant pu vivre dans des conditions respectueuses, au plus proche de leur véritable nature. Proportionnellement, le poisson et la volaille seront préférés aux viandes rouges.
Il est possible de se passer complètement de chair animale si l’on ne se trouve pas dans une situation d’affaiblissement extrême, mais dans tous les cas, il faut veiller à ce que le mode alimentaire soit suffisamment riche en protéines animales (œufs, laitages) ou végétales et que l’on soit bien capable de les utiliser.
La plupart des maîtres spirituels ont recommandé à leurs disciples d’adopter un régime végétarien (et non pas « végétalien », je précise bien), principalement à cause des énergies à très basse vibration que la viande peut contenir et qui est de nature à influencer la conscience négativement.
Le végétarisme est un mode alimentaire tout à fait viable du moment où il englobe un apport suffisant en graisses et protéines animales. Il a scientifiquement pu être démontré que les personnes qui consomment beaucoup de végétaux et peu de viande avait une bien meilleure diversité microbienne [6] dans leurs intestins, et l’on sait à quel point une flore intestinale de « qualité » est importante pour l’état psychologique de l’individu.
La souffrance infligée aux animaux est inadmissible, et le boycott de la viande, du moins celle qui est produite dans les conditions industrielles aboutissant à ces camps de concentration que sont les abattoirs, est une option à considérer lorsque l’on souhaite vivre sa vie spirituellement, dans le respect de soi et des autres formes de vie.
Cela dit, toute personne qui ressentirait le besoin de manger de la viande et qui n’aurait pas d’autres choix que de s’approvisionner auprès des commerces de la grande distribution, aurait tort de s’en priver au nom de ses principes moraux. C’est une question de bon sens, ici aussi.
Personnellement, je ne suis pas contre le fait que l’être humain mange de la viande, je dénonce simplement les conditions modernes abominables dans lesquelles elle est produite qui font beaucoup souffrir les animaux, et qui contribuent également pour beaucoup à dégrader la santé physique et psychique de l’être humain qui en consomme régulièrement.
Certaines populations, comme celle des esquimaux, ont une grande consommation de viande, mais leur rapport à l’animal est bien plus harmonieux, comme l’était celui des Amérindiens avec les bisons. Ce n’est donc pas le fait de manger de la viande qui doit être remis en question, mais les conditions de sa production, ainsi que la quantité absorbée.
On entend parfois dire que « nous sommes ce que nous mangeons ». Il y a une part de vérité là-dedans, même si le raccourci est un peu simpliste. Tout ne se résume évidemment pas à cela. Mais toujours est-il que l’alimentation a une forte influence sur notre état de conscience.
Comme nous l’avons vu, l’alimentation est le vecteur de programmation principal du subconscient, et partant de cet état de fait, toute personne qui aspire à vivre spirituellement, se doit d’éviter autant que possible de mettre dans son assiette, et par suite dans son corps, des substances qui peuvent la dévier de l’idéal de maîtrise, de pureté, de sagesse, de bienveillance et de joie qu’elle souhaite incarner.
Le blé, ami ou ennemi ?
Le blé compte parmi les composantes principales de l’alimentation de l’homme depuis des millénaires. Mais aujourd’hui, cette céréale est regardée avec une certaine méfiance, car de plus en plus de personnes se disent « sensibles » ou « intolérantes » à sa protéine : le gluten.
Chez ces personnes, le gluten serait responsable d’une réaction anormale du système immunitaire générant des lésions au niveau de la muqueuse intestinale, avec pour conséquence la destruction des villosités intestinales responsables de l’assimilation des nutriments. Si l’inflammation devient chronique, les parois intestinales ne peuvent plus jouer leur rôle dans l’absorption des nutriments apportés par le bol alimentaire, et un risque de malnutrition peut survenir.

Je suis d’avis que le gluten n’est pas le problème, mais que la sensibilité ou l’intolérance à cette protéine n’est que la conséquence d’un problème qui vient d’ailleurs. Si la présence du gluten dans le tube digestif crée un emballement du système immunitaire, c’est parce qu’il ne parvient pas à être digéré correctement. Dès lors, la question à se poser est de savoir pourquoi le gluten ne peut être digéré normalement !
Il y a plusieurs hypothèses : au cours des dernières décennies, le blé a subi des transformations et il n’est plus le même que celui que consommaient nos aïeux. Le blé d’aujourd’hui contient moins de gluten, mais un gluten différent, plus difficile à digérer que celui de ses ancêtres. À cela s’ajoute le fait que les aliments à base de gluten contiennent pour la plupart des ingrédients qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique (basse qualité). Un stress chronique ou des énergies de nature émotionnelles bloquées au niveau de la sphère intestinale peuvent également perturber sa digestion et son assimilation. Aussi, les repas consommés aujourd’hui sont souvent lourds à digérer, avec une proportion trop importante de céréales, dont la digestion n’a pas été facilitée par un processus de trempage et de fermentation préalable (voir ci-après). En plus de cela, la qualité de la mastication est en général largement insuffisante pour que la digestion se déroule convenablement dans le tube digestif.
Dans un article de la Revue Mazdéenne datant de 1936, le Dr Ha’Nish ne tarissait pas d’éloges sur le blé, qu’il qualifiait d’« aliment parfait » :
« Le blé est le seul aliment qui apporte à l’organisme, sous une forme parfaite, tous les éléments nécessaires à sa constitution et à sa réfection, et cela sous forme et dosage parfaits. […]
Les albumines [7] du blé sont, à l’encontre des albumines de la viande, assimilables par l’organisme, capables, donc, de servir à la reconstitution, au renouvellement de ses cellules ; elles sont entièrement conformes à ses besoins ; elles ne représentent plus seulement un excitant toxique dangereux, comme les albumines animales, déjà entièrement utilisées par l’organisme de la bête tuée et consommée. Ces dernières n’apportent à l’homme que poisons et germes morbides ; il ne s’en repaît que par ignorance ou vice, et au mépris des lois de vie saine les plus élémentaires, et sa faute le conduit à la ruine organique et mentale. Les amidons, phosphates, soufre, chaux, potasse, soude, chlore, magnésie et autres sels minéraux précieux aidant à construire et à maintenir l’organisme en bon fonctionnement d’assimilation et élimination, tous les sels dits “rares” que la pharmacopée embouteille et enrobe à prix d’or pour les ignorants – et qui sous cette forme sont inutilisables – existent dans le blé sous la seule forme assimilable, naturelle et pure qui permet à l’organisme d’en tirer profit; et ils sont là, surtout, d’un bon marché dérisoire qui n’est pas à dédaigner. La vie chère n’existe pas pour qui sait se nourrir [8]. »
Eu égard à sa grande richesse nutritive, j’aimerais que le blé puisse retrouver la place qui était la sienne dans l’alimentation de l’être humain. La meilleure manière de le rendre digeste et nourrissant pour l’organisme est de le faire tremper dans une eau tiède non chlorée et acidulée, pendant 48 heures de suite, en changeant l’eau toutes les 12 heures. Durant le temps de trempage et de fermentation, une grande partie des phytates [9] est neutralisée et le gluten est partiellement décomposé. Nous obtenons ainsi un blé cru fermenté dont la proportion d’éléments nutritifs est décuplée et qui est bien plus digeste que sa version « non trempée ». Si nous ne trempons pas le blé et les autres céréales, l’absence de contact avec l’eau empêche les anti-nutriments de sortir de la graine, ce qui rend les graines moins digestes et moins nutritives.
Pour de plus amples informations sur les procédés de trempage et de fermentation du blé ainsi que des autres céréales, je vous invite à lire l’annexe intitulée Tromperie sur les céréales complètes : https://cutt.ly/qec9G06r
Le saccharose, un poison !
Il est surprenant de constater que la plupart des produits de la grande distribution contiennent une substance dans une proportion suffisamment grande pour en faire un véritable poison pour l’organisme, et que les autorités de santé ne semblent nullement s’en préoccuper. Ce poison, c’est le saccharose, également appelé sucre blanc, sucre raffiné, sucrose, sucre ajouté, sucre de table, etc. Cette substance toxique est obtenue par un processus de raffinage du glucose naturel extrait de la betterave ou de la canne à sucre.
Voici ce qu’en dit le Dr David Schweitzer : « Le sucre que nous achetons au supermarché pour notre consommation personnelle est chauffé dans du lait de chaux : le calcium et les protéines sont éliminés. Il devient, dans un premier temps, un alcaloïde et toutes les vitamines sont détruites. Dans une seconde phase, le sucre est mélangé à de la chaux acide, du gaz carbonique, du dioxyde de soufre et, enfin, du bicarbonate de sodium. La mixture est bouillie et refroidie plusieurs fois, puis cristallisée et centrifugée. Cette masse morte est ensuite traitée avec de l’hydroxyde de strontium. Puis, elle arrive à la raffinerie, où elle passe sur de l’acide de charbon de chaux, pour la nettoyer. La couleur foncée est enlevée en ajoutant de l’acide sulfurique, ensuite elle est filtrée avec de la poudre d’os calcinée. […]
Toute la vitalité et les forces protectrices en ont été détruites, et ce produit appelé “sucre” a une densité atomique de 98,4 à 99,5. Ce type de densité est classé dans la catégorie des poisons. Ce sucre industriel irrite les membranes des muqueuses, les tissus, les glandes, les vaisseaux sanguins et le tractus intestinal de la personne qui le consomme. Le sucre blanc [10] (saccharose) a aussi pour effet de paralyser le mouvement péristaltique de l’intestin et conduit à une défaillance du système immunitaire. L’émail dentaire est la substance la plus dure du corps humain, avec les os. Nous avons trouvé des dents qui ont séjourné 100’000 ans dans le sol et sont restées intactes malgré la chaleur, le froid, la pluie, la neige, les bactéries, etc. Le sucre blanc fabriqué par l’homme est capable, en revanche, de détruire l’émail des dents [11] en quelques heures. Il pénètre comme un clou dans la structure du tissu dentaire et le rend cassant. Ce que la nature n’a pas réussi à faire depuis le commencement, l’homme l’a fait en un rien de temps. Il est le seul être qui détruit la valeur nutritive de sa nourriture avant de la consommer [12]. »

En 1975, l’américain William Dufty a publié une étude conséquente sur les méfaits du saccharose, dans un ouvrage intitulé Sugar Blues, qui a fait l’effet d’une petite bombe dès sa sortie aux États-Unis. Malheureusement, la version française de son ouvrage, édité en 1985 sous le titre Le sucre, cet ami qui vous veut du mal, est épuisé depuis plusieurs années et la Maison d’édition qui en détient les droits ne semble pas pressée de le rééditer. Il est encore possible d’en trouver quelques rares exemplaires sur le marché de l’occasion, mais à des prix très élevés. Les informations que ce livre révèle sur le sucre raffiné sont de nature à changer radicalement le regard que nous avons sur l’industrie alimentaire et pharmaceutique. C’est un empoisonnement à grande échelle qui a lieu depuis des siècles, sans que personne ne dise rien, ou presque.
En voici quelques passages, particulièrement intéressants, qui je l’espère vous motiveront à adopter un mode alimentaire duquel le sucre ajouté est exclu le plus possible. Cette recommandation ne vaut pas seulement pour les aliments auxquels ont été ajoutés du saccharose, mais vaut aussi pour ceux qui contiennent du « sirop de maïs enrichi en fructose [13] » :
« Le saccharose est un hydrate de carbone [14] raffiné, le raffinage supprime 90 % du volume et toutes les vitamines, tous les minéraux. C’est précisément là qu’apparaît le dommage physique majeur dû au sucre raffiné. Pour assimiler cet “hydrate de carbone prédigéré”, le corps doit puiser dans sa réserve de vitamines et de minéraux ; le déséquilibre est créé. Puisque la contrainte est continuelle si l’alimentation reste riche en sucre, le résultat final est une santé déficiente chronique [15]. »
« L’usage du terme hydrate de carbone pour désigner le sucre est délibérément trompeur. Depuis que l’étiquetage amélioré des propriétés nutritives est exigé sur les emballages et les boîtes de conserves, les hydrates de carbone raffinés comme le sucre sont confondus avec ceux qui peuvent le cas échéant n’être pas raffinés. Les divers types d’hydrates de carbone sont ajoutés les uns aux autres pour former un total d’ensemble. Ainsi, le résultat obtenu par l’étiquetage est de cacher le contenu en sucre à l’acheteur imprudent. Les chimistes ajoutent à la confusion en utilisant le mot “sucre” pour désigner un groupe entier de substances, qui sont similaires mais non pas identiques.
Le glucose est un sucre que l’on trouve, en général, avec d’autres sucres, dans les fruits et les légumes. C’est un matériau clef dans le métabolisme de toutes les plantes et de tous les animaux. Nombre de nos aliments principaux sont convertis en glucose dans nos organismes. Le glucose est toujours présent dans notre flux sanguin, et il est souvent appelé “sucre du sang”. Le dextrose, dérivé synthétiquement de l’amidon, est appelé aussi “sucre de maïs”. Le fructose est le sucre des fruits. Le lactose est le sucre du lait. Le saccharose est le sucre raffiné fabriqué à partir de la canne à sucre et de la betterave à sucre. Le glucose a toujours été un élément essentiel du flux sanguin humain. La dépendance à l’égard du saccharose est quelque chose de nouveau dans l’histoire de l’animal humain. Utiliser le mot sucre pour désigner deux substances chimiques différentes, et qui affectent l’organisme de manière profondément différente, crée une confusion. Cela permet aux marchands de sucre de faire encore davantage de ce tapage en forme d’escroquerie pour nous expliquer à quel point le sucre est important comme composant essentiel du corps humain, comment il s’oxyde pour produire de l’énergie, comment il est métabolisé pour produire de la chaleur, etc. Ils parlent du glucose, bien sûr, qui est fabriqué dans l’organisme. Pourtant on est conduit à penser que les fabricants sont en train de parler du saccharose qui est élaboré dans leurs raffineries. Si le mot sucre peut désigner le glucose de votre sang aussi bien que le saccharose de votre Coca-Cola, c’est magnifique pour les marchands de sucre, mais rude pour les autres [16]. »
William Dufty cite le Dr William Coda Martin, qui a classé le saccharose parmi les poisons à cause du fait qu’il a été complètement vidé de ses substances vitales nutritives :
« Ce qui reste ne consiste qu’en hydrates de carbone raffinés, purs. Le corps ne peut utiliser cet amidon et cet hydrate de carbone raffinés, qui ont été éliminés. La nature fournit ces éléments dans chaque plante en quantités suffisantes pour métaboliser l’hydrate de carbone de cette plante particulière. Il n’y a pas d’excédent disponible pour d’autres hydrates de carbone ajoutés. Le métabolisme incomplet d’un hydrate de carbone a pour résultat la formation de “métabolite toxique” tel que l’acide pyruvique et un sucre anormal contenant 5 atomes de carbone. L’acide pyruvique s’accumule dans le cerveau et le système nerveux, et les sucres anormaux dans les globules rouges du sang. Ces métabolites toxiques interfèrent avec la respiration des cellules. Celles-ci ne peuvent plus recevoir suffisamment d’oxygène pour survivre et fonctionner normalement. Après un temps, certaines cellules meurent. Cela interfère avec le fonctionnement d’une partie du corps et c’est le commencement de la maladie de dégénérescence. Avec plus de 50 % de notre alimentation composée de ces hydrates de carbone raffinés [sucre raffiné, farine blanche, riz poli, pâtes alimentaires, et la plupart des petits déjeuners à base de céréales], faut-il un million de dollars consacré à la recherche pour découvrir la raison pour laquelle cette génération est de plus en plus sujette aux maladies de dégénérescence [17] ? »
« Le sucre raffiné est mortel quand il est ingéré par les humains car il fournit seulement ce que les nutritionnistes décrivent comme des calories “vides” ou “nues”. En addition, le sucre est pire que tout parce qu’il provoque un drainage de vitamines et de minéraux précieux qu’il extorque au corps, car sa digestion, son élimination et le besoin de désintoxication qu’il crée, en imposent la demande à l’organisme entier.
L’équilibre de l’organisme est si essentiel, que nous avons de nombreux moyens à disposition contre le choc soudain provoqué par une absorption massive de sucre. Des minéraux tels que le sodium (le sel), le potassium et le magnésium (des légumes), et le calcium (des os) sont mobilisés et utilisés dans une transmutation chimique ; des acides neutres sont produits pour tenter de ramener le facteur d’équilibre acido-basique du sang à un niveau plus proche de la normale.
Le sucre consommé quotidiennement engendre un excès d’acidité permanent, et de plus en plus de minéraux sont requis du fond de l’organisme dans une tentative de réduire le déséquilibre. Finalement, dans le but de protéger le sang, une quantité telle de calcium est enlevée aux os et aux dents que le pourrissement et l’affaiblissement général commencent.
Finalement l’excès de sucre affecte chaque organe du corps. Au début, il est emmagasiné dans le foie sous forme de glucose (glycogène). La capacité du foie étant limitée, une consommation quotidienne de sucre raffiné (supérieure à la quantité nécessaire du sucre naturel) le fait bientôt se dilater comme un ballon. Quand le foie est rempli à sa capacité maximum, l’excès de glycogène est retourné au sang sous la forme d’acide gras. Ceux-ci sont acheminés dans toutes les parties du corps et emmagasinés dans les régions les plus inactives : le ventre, les fesses, la poitrine et les cuisses.
Quand ces endroits relativement inoffensifs sont saturés, les acides gras sont alors répartis entre les organes actifs, comme le cœur et les reins. Ceux-ci commencent à ralentir leur activité ; finalement leurs tissus dégénèrent et se transforment en graisses. Le corps est affecté par leur capacité réduite et une pression sanguine anormale est créée. Le sucre raffiné manque de minéraux naturels (que contiennent toutefois les sucres de betteraves et de canne naturels). Notre système nerveux parasympathique est affecté ; et les organes qu’il gouverne, tels que la partie interne du cerveau, deviennent inactifs ou se paralysent (on considère rarement le fonctionnement normal du cerveau comme étant aussi purement biologique que la digestion). Les systèmes sanguin et lymphatique sont envahis, et la qualité des globules rouges commence à changer. Il se produit une surabondance de globules blancs, et la création de tissus ralentit.
Le pouvoir de tolérance et d’immunisation de nos corps devient plus limité, et ainsi nous ne pouvons répondre comme il faudrait à des attaques exceptionnelles, que ce soit le froid, la chaleur, les moustiques, ou des microbes. Le sucre en excès a un effet nocif puissant sur le fonctionnement du cerveau ; la clef du bon ordre de ce fonctionnement est l’acide glutaminique, un composant vital que l’on trouve dans de nombreux légumes. Les vitamines B jouent un rôle majeur dans la division de l’acide glutaminique en deux composants antagonistes et complémentaires qui produisent dans le cerveau une réponse du genre “marche” ou “arrêt”. Les vitamines B sont aussi fabriquées par des bactéries symbiotiques qui vivent dans nos intestins. Quand on consomme du sucre raffiné quotidiennement, ces bactéries dépérissent et meurent, et notre stock de vitamines B devient très bas. Trop de sucre nous rend endormis ; notre aptitude à spéculer et à se souvenir est perdue. […]
Il a pourtant été prouvé que :
- le sucre est un facteur majeur de carie dentaire ;
- le sucre provoque un excès de poids ;
- la suppression du sucre dans l’alimentation a guéri des rhumatismes, des maladies répandues dans le monde entier comme le diabète, le cancer et les maladies de cœur [18]. »
William Dufty établit un lien de causalité entre la suppression du sucre raffiné de l’alimentation et la guérison du cancer, et il a parfaitement raison. Le Dr Otto Warburg, qui obtint le Prix Nobel de Médecine en 1931, démontra que les cellules saines tirent leur énergie de la respiration de l’oxygène alors que les cellules cancéreuses tirent leur énergie de la fermentation du glucose (glycolyse) sans utiliser d’oxygène, ce qui leur permettrait d’échapper au processus métabolique normal auquel sont soumises les cellules saines, et ainsi de proliférer. Grâce à cette découverte, le Dr Warburg a trouvé par la même occasion une voie possible pour aider à guérir du cancer : puisque les cellules cancéreuses ont besoin du glucose pour proliférer, eh bien il suffit de les priver de leur « nourriture » pour qu’elles meurent.
Le Dr David Schweitzer, déjà cité plus haut, est arrivé à la même conclusion. Lors de l’une de ses conférences, il a résumé toute la problématique du cancer :
« Ce n’est pas le cancer qu’il faut “tuer”, mais ce qui lui sert de nourriture », soit le glucose. En effet, s’il est scientifiquement établi qu’un taux élevé de glucose dans le sang favorise la prolifération des cellules cancéreuses, alors à l’inverse, moins ce taux est élevé, meilleur est le pronostic. Ceci dit, si la piste de l’alimentation peut grandement aider pour cette simple et bonne raison, d’autres stratégies doivent être développées en parallèle si l’on veut se donner toutes les chances de guérir d’une maladie comme le cancer, dont les causes se situent également très souvent au niveau psychique.
L’alimentation cétogène
Quoi qu’il en soit, supprimer le sucre raffiné de notre alimentation est une excellente chose au vu des raisons évoquées, que l’on soit malade, ou par simple mesure de prévention pour réduire les risques de le devenir.
Cela n’est toutefois pas suffisant, car il existe une autre catégorie d’aliments à réduire absolument : ce sont les aliments possédant un index glycémique élevé. C’est ce que l’on appelle les « sucres rapides », qui n’ont pas tous un goût sucré cela dit !
Ces aliments augmentent fortement le taux de sucre dans le sang, ce qui oblige le pancréas à produire beaucoup d’insuline [19] pour faire pénétrer le sucre dans les cellules et ramener ainsi le taux de glycémie du sang à un niveau normal. Les pommes de terre, par exemple, ont un index glycémique très élevé, tout comme le pain blanc, le riz blanc, la plupart des pâtisseries, les dattes, le miel, le sucre de canne complet, les sirops de céréales (vous trouverez facilement sur Internet des tableaux répertoriant les aliments selon leur index glycémique). Consommer ces aliments en grande quantité est extrêmement nocif.
Ainsi, d’une manière générale, on fera en sorte de réduire la part des glucides consommés quotidiennement, même les glucides « naturels » dont les richesses nutritives n’ont donc pourtant pas été détruites par le processus de raffinage. Idéalement, la proportion d’aliments à forte teneur en glucides ne devrait pas dépasser 5 % de la ration alimentaire quotidienne totale. Pour ces 5 %, on privilégiera des sources de glucides de qualité, comme le blé trempé dans il a été question plus haut.
L’alimentation cétogène (ou « régime keto », pour ketogenic diet en anglais), est basée sur ce principe de réduction des glucides à une quantité faible (5 %), que l’on compense en grande partie par des sources de lipides (80 %) et de protéines (15 %) de qualité.
Ce mode alimentaire permettrait d’obtenir d’excellents résultats dans le traitement de nombreux déséquilibres et troubles, et notamment dans les cas de cancer, pour les raisons évoquées. Selon les Drs Allan et Lutz : « Il est temps d’oublier les intérêts qui nous guident vers la folie des régimes pauvres en graisses et d’affronter les faits. Ceux qui disent que les régimes pauvres en hydrates de carbone [ou glucides] sont une “toquade”, sont dans l’obscurantisme, ne veulent pas reconnaître les faits ou ne les ont pas clairement analysés. Les hydrates de carbone, surtout en quantités importantes, constituent l’ajout le plus récent et le plus dangereux à l’alimentation de l’homme [20]. »
Pour aller dans le sens de cet avis, je citerai encore ces propos tirés d’un documentaire de la télévision suisse romande :
« Le domaine de l’alimentation est une vaste zone de non-science. Les preuves scientifiques sur lesquelles ont été basées les recommandations nutritionnelles pendant trois décennies, sont très faibles. Et les vieux préceptes sont en train de s’effondrer les uns après les autres, en particulier ceux qui nous ont fait fuir les aliments riches en gras ou en cholestérol. Les graisses de bonne qualité sont en fait bénéfiques. C’est le sucre qu’il aurait fallu diminuer, pas le gras ! Le sucre raffiné bien sûr, mais cela on le sait. En revanche, on oublie que le pain, les pâtes, les céréales, les patates, le riz, l’amidon, etc., sont aussi des sources de sucre. Des hydrates de carbone sont des sucres. Bref, la base de la pyramide alimentaire vacille [21] ! »
Entrevue avec Robert Masson
En complément de ce cours, je vous recommande vivement la lecture de l’annexe intitulée Un pistolet dans l’assiette. Il s’agit de la retranscription d’une entrevue orale de près de trois heures avec Robert Masson, naturopathe reconnu et très expérimenté, donnée en 2016, sur le thème des dérives en matière de régimes alimentaires. Cette retranscription, faite par mes soins, a été approuvée par Robert Masson lui-même : https://cutt.ly/Gec2Hkdk
Quelques citations à méditer
« Celui qui croit en moi, selon ce que dit l’Écriture, des fleuves d’eau vive découleront de son ventre. » Jean 7:38
« Le mental est constitué par la partie la plus subtile des aliments ; si ceux-ci sont impurs, le mental devient impur. » Swāmi Sivānanda
« Les nations à l’alimentation carnée sont enclines aux querelles et à entretenir des relations empreintes d’aliénations de toutes sortes, tandis que les cultures végétariennes surpassaient les cultures se nourrissant de viande quant à l’art, la science et le développement spirituel. » Hérodote
« Les meilleurs aliments vitalisés sont, non pas les viandes saignantes et crues qui apportent des poisons organiques (ptomaïnes, leucomaïnes) et de la force vitale déjà usée, mais les salades vertes, les fruits doux et mûrs et le blé cru trempé. » Dr Edouard Bertholet
« Tant que l’homme continuera à être le destructeur impitoyable des êtres animés des plans inférieurs, il ne connaîtra ni la santé, ni la paix. Car celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut, en effet, récolter la joie et l’amour ! L’habitude de la tuerie et par là même la nourriture carnée sont incompatibles avec les espoirs de bonheur universel. » Pythagore
« Tout ce qui advient aux bêtes advient bientôt à l’homme. Toutes les choses sont liées. » Seattle (chef amérindien)
Pratique
À la lecture de ce cours, si vous en veniez à vouloir prendre la décision d’arrêter totalement de consommer tout produit contenant du sucre raffiné et d’effectuer un sevrage complet de cette substance, de réduire voire éliminer complètement la viande de vos assiettes, ou simplement de cesser le grignotage, ou de prendre l’une et l’autre de ces mesures en même temps, je serais forcément admiratif devant un tel élan à aider votre corps et votre âme à se défaire des énergies qui en limitent le potentiel de santé et d’expression.
Toutefois, je devrais également vous avertir qu’un changement de mode alimentaire n’est pas une chose à prendre à la légère, car cela peut occasionner des éliminations désagréables, tant sur le plan physique que psychique, sans parler des éventuelles carences qui pourraient survenir si ce changement n’est pas opéré avec justesse, dans le respect de vos besoins physiologiques. La manière de préparer les aliments pour le repas est en soi toute une pratique spirituelle. En étant pleinement présents à notre cuisine, nous développons notre concentration et nous régénérons notre système nerveux.

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Chapitres supplémentaires :
- Préparation et déprogrammation
- Pendant le repas
- Éviter le stress et le grignotage
- Mastication et satiété
- Le sevrage et ses conséquences
- Exercice : renoncer au réflexe conditionné
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[1] La médecine traditionnelle chinoise recommande de manger les aliments chauds, du moins à température du corps (38°C), pour éviter une trop grande dépense d’énergie vitale lors de la digestion.
[2] Les Drs Allan et Lutz remettent en cause de tels pourcentage. Selon eux, les lipides constituent une bien meilleure source d’énergie que les glucides. Ces derniers seraient même responsables, selon eux, de beaucoup de problèmes de santé lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité. D’où les bienfaits apportés par l’alimentation cétogène, par exemple (j’y reviendrai plus loin).
[3] Vers l’alcool, mais aussi vers le sucre raffiné. La viande étant un aliment très yang, sa consommation appelle à être compensée par l’ingestion d’aliments yin, en l’occurrence tout ce qui est doux, sucré. Plutôt que de se tourner vers des aliments contenant du sucre naturel, sains, l’homme se tourne plutôt vers ceux qui sont toxiques pour lui, parce qu’ils lui permettent d’anesthésier sa souffrance.
[4] Voir le cours 17, chapitre « Le sevrage et ses conséquences ».
[5] À cause de sa teneur en protéines complexes, difficiles à digérer, mais aussi en méthionine, un acide aminé dont la métabolite, l’homocystéine, est responsable de maints problèmes de santé : cancer, problèmes cardio-vasculaires et AVC, Alzheimer, ostéoporose, troubles du comportement, dépression, etc.
[6] Les interactions avec le milieu extérieur sont également déterminantes, puisque l’on sait que les bactéries intestinales sont plus diversifiées chez l’individu qui vit au contact de la nature que chez celui qui évolue dans un environnement urbain aseptisé et artificiel.
[7] Terme synonyme de protéines.
[8] Revue no3, Éditions Mazdéennes, 1938.
[9] Les phytates font partie des anti-nutriments. Ces derniers sont des substances présentes dans la graine qui diminuent grandement sa digestibilité et l’absorption des minéraux qu’elle contient.
[10] Le sucre brun ou sucre roux, n’est rien d’autre que du sucre blanc auquel on a ajouté une certaine quantité de mélasse (entre 5 et 13 %) pour le teinter, et devrait donc également être proscrit. Seul le sucre complet, la mélasse noire, le sucre « muscovado », le sucre « rapadura », peuvent être considérés comme des sucres non raffinés. Étant donné qu’ils ont conservé leurs vitamines et leurs minéraux, ils possèdent une valeur nutritive, contrairement au sucre raffiné, et peuvent donc être profitables à la santé, à condition toutefois de ne pas en abuser à cause de leur index glycémique élevé.
[11] Les caries dentaires sont provoquées par le saccharose, qui est un glucide raffiné. Les glucides naturels, comme ceux que l’on trouve dans les céréales, les légumes ou les fruits, ne provoquent pas de caries.
[12] Mystery of Air, Water and Food – with fascinating insight into how water stores information, for the first time photographed and explained, 1998. L’ouvrage n’a pas été édité en langue française. La traduction française du passage cité est accessible sur Internet.
[13] Utilisé depuis des décennies outre-Atlantique pour son fort pouvoir sucrant et son coût très bas, on retrouve cet autre « sucre ajouté » tout autant toxique que le saccharose (si ce n’est plus !…) de plus en plus fréquemment en Europe désormais, dans les aliments industriels tels que les boissons sucrées (jus de fruits, sodas, energy drinks, etc.), les céréales du petit déjeuner, les pâtisseries, etc.
[14] « Hydrate de carbone » est synonyme de « glucide ».
[15] Le sucre, cet ami qui vous veut du mal, Éditions de la Maisnie, 1985, p. 190.
[16] Ibid, pp. 183-185, 190.
[17] Ibid, p. 194.
[18] Ibid, pp. 170-173.
[19] Lorsque le pancréas doit produire massivement de l’insuline pendant plusieurs années, à cause d’une trop grande quantité de sucre dans le sang, il arrive qu’il sature et qu’il cesse de produire de l’insuline. C’est l’insulino-déficience (diabète de type II).
[20] Life Without Bread, Éditions McGraw-Hill Education, 2000. Les auteurs recommandent de diminuer progressivement l’apport de glucides, pour arriver à un plancher de 72 grammes par jour. D’après des études cliniques, cette quantité de glucides est suffisante pour normaliser les niveaux d’insuline dans le sang.
[21] Émission 36.9° du 13 décembre 2017, RTS.
- Dernière mise à jour : 19 janvier 2025
- 21:28
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