Le Cours du Vivant

Cours n°12 - L’anatomie subtile de l’être
L’anatomie subtile de l’être
Théorie
Dans le cours 7, nous avons considéré l’être humain comme un ternaire « corps-âme-esprit ». Nous allons maintenant nous intéresser plus spécifiquement à l’âme, c’est-à-dire à l’ensemble des dimensions psychiques de l’être, qui forment son « anatomie subtile ». Pour cela, nous prendrons une fois de plus appui sur la tradition orientale, en établissant parfois des correspondances avec d’autres traditions lorsque cela s’avérera intéressant.
L’anatomie subtile est invisible au niveau physique, raison pour laquelle on parle également parfois de l’anatomie « occulte » de l’être. Les phénomènes vibratoires, énergétiques, qui se manifestent, ont une répercussion directe sur le corps et peuvent être perçus en tant qu’effets.
La médecine officielle se limite pour l’instant à la dimension physique dans le traitement des maladies, mais la technologie « du futur » ainsi que la prise en compte des facultés psychiques de l’être humain permettront très probablement de mieux comprendre l’influence de l’anatomie subtile et le lien de causalité qu’elle entretient avec le corps dans les phénomènes qui se manifestent, et notamment les maladies dites psychosomatiques, comme nous l’avons vu au précédent cours.
Les sept chakras majeurs
La lumière spirituelle (l’esprit) est l’essence de l’être, et l’âme vivante en est le vecteur au sein de la Création et dans tous les plans de conscience qui en forment l’architecture.
Ces plans de conscience « macrocosmiques » ont leur correspondance au sein de ce microcosme qu’est l’être humain ; ce sont les dimensions de l’âme [1], dont les « centres » sont appelés chakras (« roues » en français).
Traditionnellement, nous dénombrons sept chakras principaux dits « majeurs », étagés les uns au-dessus des autres et localisés à l’intérieur de la colonne vertébrale, dans l’encéphale et au sommet du crâne. Les voici cités dans leur dénomination sanskrite, avec leur localisation approximative, de bas en haut :
- mūlādhāra : à la base de la colonne vertébrale ;
- swādhishthāna : au niveau du bas-ventre ;
- manipūra : dans la région ombilicale [2] ;
- anāhata : dans la zone du cœur ;
- vishuddha : au niveau de la gorge ;
- ājnā : à la racine du nez, entre les deux sourcils ;
- sahasrāra : au sommet du crâne.
Si l’on veut être tout à fait précis, le septième chakra, sahasrāra, n’appartient pas directement à l’anatomie subtile, car il correspond à un « état de conscience » supra-individuel (situé hors des limites individuelles).
En fait, il ne devrait pas même être considéré comme un chakra semblable aux autres, mais plutôt comme une « ouverture » ou un « pont » entre l’individualité et le domaine supra-individuel, qui appartient à l’esprit.
Les six autres chakras principaux font quant à eux partie de l’anatomie subtile. Il en existe également des milliers d’autres, secondaires ou mineurs, répartis partout à l’intérieur du corps, où ils sont en lien avec les différents plexus nerveux.
Chakras et plexus nerveux
En vertu du lien étroit qui existe entre le système nerveux et l’anatomie subtile de l’être, il est possible d’établir des correspondances entre les six chakras principaux qui viennent d’être cités et les principaux plexus nerveux du corps (voir dernière colonne du tableau ci-après).
Ces différents centres nerveux ne sont toutefois pas localisés exactement au même endroit que les chakras principaux ; par exemple, les cinq premiers sont situés au niveau de la moelle épinière, alors que les plexus nerveux qui leur correspondent sont situés devant la colonne vertébrale.
Les chakras et les plexus nerveux sont en interrelation directe, ce qui veut dire que tout phénomène énergétique survenant au sein des chakras a un retentissement dans les plexus nerveux, et inversement.
De même, une influence réciproque peut être observée entre les différentes glandes, systèmes et organes, et ces mêmes chakras, par l’intermédiaire du système nerveux. Par exemple, l’ājnā chakra est en lien direct avec la glande pinéale (ou épiphyse). Comme vous le savez désormais, c’est à ce niveau que la lumière spirituelle se reflète dans l’individualité et confère à l’âme vivante sa conscience propre, individuelle. En cela, la glande pinéale est bien le siège de la conscience de l’âme, et non le siège de l’âme en tant que tel comme l’a prétendu René Descartes.
Si l’on devait définir un « siège de l’âme » dans l’incarnation, il ferait sens de le localiser à l’intérieur de l’axe vertical qui constitue le centre de la vie végétative, soit la moelle épinière dans son ensemble jusqu’à la glande pinéale, car c’est là où se trouve les six premiers chakras majeurs.
Tableau des correspondances
Pour chaque chakra majeur, la tradition hindoue établit un certain nombre de correspondances, dont voici les principales :
Dans cette même tradition, les chakras majeurs sont symbolisés par des fleurs de lotus (padmas, en sanskrit). Chacun d’eux est figuré par un nombre précis de pétales, correspondant à autant de lettres de l’alphabet sanskrit.
Le symbolisme de la fleur n’est pas choisi par hasard ; lorsque l’être humain réalise l’état de conscience correspondant à un chakra donné, celui-ci s’épanouit comme une fleur et « irradie » les qualités et vertus qui lui sont associées sous la forme d’émanations colorées et de sons particuliers (appelés bījas).
Ainsi, plus l’être incarne les qualités et vertus de la lumière spirituelle, par ses pensées et ses actes, plus ses chakras majeurs sont équilibrés et plus l’énergie vitale circule de manière fluide et harmonieuse.
Ce sont ces états de conscience que la tradition hindoue associe aux différentes déités, qui ne sont donc pas autre chose que les qualités et les vertus divines que l’être est amené à incarner pleinement.
L’anatomie subtile dans le New Age
La doctrine du New Age, inspirée notamment par le théosophisme, reprend ces correspondances, mais avec une terminologie différente.
Selon cette doctrine, les chakras majeurs ouvrent sur différents « corps », des plus denses aux plus subtils qui sont, en plus du corps physique, le corps éthérique, le corps astral (ou corps émotionnel), le corps mental, le corps causal (ou corps mental supérieur), le corps bouddhique et le corps atmique.
Ces différents corps sont eux-mêmes liés, par analogie, aux différents plans cosmiques du même nom : le plan physique, le plan éthérique, le plan astral, le plan mental, le plan causal, le plan bouddhique et le plan atmique.
Les chakras majeurs sont également représentés par des fleurs de lotus, dont les couleurs proviennent d’un champ chromatique basé sur les couleurs de l’arc-en-ciel : le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu et le violet, auxquelles a été ajouté arbitrairement l’indigo pour former le septénaire. Ces couleurs ne font toutefois pas l’unanimité et sont même très éloignées des couleurs traditionnellement utilisées.

Remarque : l’emplacement ainsi que le nombre [3] de pétales des fleurs de lotus utilisées sur l’image ci-dessus pour symboliser les chakras majeurs ne correspondent pas forcément à la réalité.
S’il est vrai qu’un chakra ouvert et bien équilibré « tourne » selon un rythme bien précis, irradiant une couleur et un son bien précis également (sur les plans subtils bien sûr…), il est toutefois impossible de connaître cette couleur par convention, car elle est propre à chaque âme, à moins bien sûr de la percevoir intuitivement avant d’entamer un tel travail (et toutefois d’être bien certain qu’il s’agit d’une intuition, et non d’une simple autosuggestion…). Par exemple, si une personne croit bien faire en visualisant la couleur jaune pour harmoniser son manipūra chakra, mais que la couleur de ce centre, lorsqu’il est équilibré pour elle, est le jaune-or teinté de rose et de vert, alors elle peut créer un déséquilibre qui aura des incidences fâcheuses sur l’ensemble de sa structure psycho-physique. C’est pourquoi il est préférable de ne pas entreprendre un travail d’harmonisation des chakras en visualisant les couleurs de l’arc-en-ciel.
Dans la tradition hindoue, les initiés ne visualisent jamais de couleurs pour travailler sur les chakras, à l’exception de la couleur jaune-or, parce qu’elle symbolise la force d’amour et de purification de l’être. Il est également possible d’utiliser sans aucun risque la lumière blanche, parce qu’elle est la synthèse de toutes les couleurs, sans en être une.
Pour réaliser ce travail de purification des chakras, les initiés utilisent également la visualisation de formes géométriques (yantras), pratiquent certains mudrās ainsi que la répétition des bījas-mantras associés aux chakras, ou le son sacré Om pour chacun d’eux, celui-ci étant aux bījas-mantras ce que la lumière blanche est aux couleurs : leur synthèse. Un autre travail fréquemment entrepris dans cette même tradition consiste à focaliser l’attention sur la zone des chakras majeurs, en pleine conscience.
Les nādīs et le caducée d’Hermès
Le corps est traversé par des millions de nerfs, se rejoignant dans des milliers de centres nerveux appelés plexus.
Ces milliers de plexus nerveux et ces millions de nerfs sont en liaison directe, sur le plan de l’anatomie subtile, avec des milliers de chakras et des millions [4] de nādīs, qui sont autant de canaux d’énergie dans lesquels circulent les différentes énergies vitales [5] de l’âme, des plus denses aux plus subtiles, et dont la circulation est la condition sine qua non au maintien de la vie sur le plan physique.

Tout comme il existe des chakras majeurs, au nombre de sept, il existe des nādīs majeures, au nombre de dix, parmi lesquelles les plus connues sont aussi les plus importantes. Ce sont idā, pingalā et sushumnā.
Ces trois canaux d’énergie suivent un tracé qui a inspiré le caducée du Dieu grec Hermès (ou Mercure, son équivalent romain), qui en est d’ailleurs devenu le symbole principal (voir illustration ci-dessus), avec aussi l’arbre séphirotique de la Kabbale.
La nādī sushumnā est la principale d’entre elles, à laquelle les deux autres sont subordonnées (elle en est la médiatrice en quelque sorte, tout comme le bâton d’Hermès a le pouvoir d’harmoniser les deux serpents du caducée, qui symbolisent donc les nādīs idā et pingalā).
Sushumnā est située à l’intérieur de l’axe cérébro-spinal et prend racine dans le mūlādhāra chakra, pour s’étendre jusqu’au sommet du crâne, à l’entrée du sahasrāra chakra.
Autour de cet axe central se déroulent donc les nādīs idā et pingalā, sous la forme d’une double spirale. Elles prennent également racine dans le mūlādhāra chakra, à gauche pour idā et à droite pour pingalā, puis s’enroulent autour de sushumnā. Après avoir contourné l’ājnā chakra, elles aboutissent respectivement dans la narine gauche et dans la narine droite.
Dans le caducée d’Hermès, sushumnā est symbolisée par le bâton. Sur l’illustration ci-dessus, remarquez que les deux serpents symbolisant idā et pingalā, soit les canaux d’énergie subtils dans lesquels circulent les forces vitales contraires d’attraction et de répulsion [6], s’entrecroisent continuellement autour de l’axe central sushumnā, sans jamais se toucher et sans jamais entrer directement en contact avec les chakras situés à l’intérieur de sushumnā.
À l’origine de ce symbole, repris depuis l’Antiquité par la médecine (où il correspond au bâton d’Esculape lorsqu’il est représenté avec un seul serpent), la légende raconte qu’Hermès vit deux serpents en train de se battre (symbole de chaos) et qu’il lança son bâton entre eux, ce qui eut pour effet de rétablir l’harmonie entre les deux serpents, figurant par-là la conciliation [7] des forces contraires.
En cela, le bâton, au même titre que l’épée, que la lance ou que le vajra dans la tradition bouddhiste, est un symbole de la lumière spirituelle, celle du pur Esprit, qui crée « l’ordre à partir du chaos [8] ».
Un symbolisme analogue peut être rattaché à la perche de Moïse, à la verge d’Aaron ou au bâton brahmanique ; à la baguette magique, aussi… en tant que symbole du véritable pouvoir du magicien (initiatique), qui n’est autre que sa conscience elle-même lorsqu’elle est stabilisée dans l’équanimité, le rendant parfaitement maître de lui-même.
La mystérieuse Kundalinī
À la base de la colonne vertébrale, dans le mūlādhāra chakra, se trouve assoupi un aspect du Féminin sacré ou Shakti, nommé Kundalinī. C’est l’énergie subtile la plus puissante de toute l’individualité. Enroulée trois fois et demie sur elle-même dans son état d’endormissement, elle est mise en mouvement, attisée lorsque la lumière spirituelle n’est plus voilée par l’influence des impulsions d’attraction et de répulsion au niveau mental, autrement dit lorsque la conscience individuelle se positionne dans l’équanimité, mais aussi par des techniques de purification et des exercices spécifiques de respiration qui ne seront pas présentés dans le Cours du Vivant, pour les raisons exposées plus bas.
Lorsque ce « feu subtil » s’élève par l’intermédiaire de la nādī sushumnā, il traverse les différents chakras majeurs, qui s’épanouissent à son passage comme les bourgeons s’ouvrent lorsque la sève monte en eux (d’où le symbolisme floral associé aux chakras), conférant à l’être certaines facultés psychiques et modifiant profondément son état de conscience.
Il faut préciser qu’à mesure qu’elle fait son ascension à l’intérieur de sushumnā, la Kundalinī résorbe graduellement en elle toutes les forces vitales contraires d’attraction et de répulsion à l’œuvre dans l’anatomie subtile, dont les nādīs idā et pingalā sont les voies de circulation principales. En conséquence, l’activité d’idā et de pingalā décroît progressivement, coïncidant avec une baisse de l’activité des fonctions physiologiques.
En fin d’ascension, la Kundalinī sort des limites individuelles par le chakra sahasrāra, et l’individualité est alors « transcendée », donnant à un observateur extérieur l’impression qu’elle se trouve en état de « mort clinique », toute sa physiologie étant temporairement mise en état de veille. À ce moment-là, c’est l’état ultime de Samādhi, soit l’état de conscience le plus profond et transcendant qui soit, durant lequel la conscience individuelle est affranchie de ses limites habituelles et fusionne avec l’Esprit.
Une telle expérience a été poétiquement appelée le « baiser du feu de la Mère divine ». Tant et aussi longtemps que dure cet état de « fusion » entre l’Esprit et la conscience individuelle, cette dernière est comme « diluée » dans un océan infini de lumière. L’être n’est alors plus véritablement « incarné » et ne peut plus prendre conscience des phénomènes du monde sensible.
Au terme d’une telle expérience d’illumination spirituelle, l’être retrouve sa conscience de veille habituelle, mais pour lui, le rapport au monde sensible en sera radicalement transformé.
L’énergie de la Kundalinī est d’une grande puissance, qui ne devrait pas être prise à la légère. Celui qui en cherche l’éveil sans s’être suffisamment purifié sur tous les plans peut mettre sa santé en péril. C’est malheureusement souvent ce qui arrive lorsque l’individu cherche à éveiller la Kundalinī en pratiquant des exercices de respiration contrôlée (prānāyāma) sur la base d’une volonté purement égotique, et sans l’expertise d’un maître en la matière.
En revanche, lorsque la pratique spirituelle menée avec sagesse et discernement permet l’ouverture toujours plus large et libre de la conscience individuelle à la lumière spirituelle, celle-ci peut pénétrer les profondeurs de l’âme et aller (r)éveiller la Kundalinī, graduellement, progressivement.
Dans ces conditions, l’ascension de la Kundalinī est opérée par une Intelligence suprême, dans le respect des capacités d’intégration de l’individu, qui en vivra d’autant mieux les effets qu’il se maintiendra dans l’accueil équanime du phénomène, dont les manifestations peuvent certes être spectaculaires il faut bien le dire, mais jamais dangereuses dans de telles conditions.
Comme le dit maître Mikhaël Aïvanhov : « Le meilleur conseil à donner aux Occidentaux, c’est de ne pas tenter d’éveiller Kundalinī, mais de vivre une vie pure, conforme aux lois divines. Elle s’éveillera alors quand le moment sera venu, il ne faut rien précipiter. Toute autre façon de procéder est risquée, car cette force est pareille à un feu qui peut même ravager et détruire certains organes du corps. Quand tout se passe naturellement, sans heurt, l’homme s’éveille harmonieusement à la conscience du monde divin [9]. »
Pour aller plus loin
Si ce thème vous intéresse et que vous souhaitez l’approfondir, il existe sur Internet, en téléchargement libre, un dossier de 41 pages très complet sur les chakras, les nādīs et la Kundalinī.
Son auteur, Martine Buttex, a réalisé un travail de recherche remarquable, en s’appuyant sur les textes sacrés de l’hindouisme, notamment les Upanishad, dont elle a assuré elle-même la traduction. Vous pouvez télécharger ce dossier au format PDF, à partir de ce lien : https://cutt.ly/Kwly8ihv
Quelques citations à méditer
« En faisant scintiller notre lumière, nous offrons inconsciemment aux autres la permission d’en faire autant. » Nelson Mandela
« Le seul propos de la vie spirituelle est de renoncer à tout ce qui n’est point nous-mêmes, et de devenir ce que nous sommes réellement. » Amma
« L’existence d’une continuité entre nos champs électro-magnétiques internes et ceux de notre environnement est le fondement scientifique subtil de cette éternelle vérité : l’individu fait partie intégrante de l’Univers. » Arnold Lieber
« L’Univers tout entier n’est qu’une seule chaîne d’existence, la matière en forme un Pôle et Dieu forme l’autre. » Swāmi Vivekananda
Pratique
Celui qui aspire à vivre en étant libre d’être lui-même et bien dans sa peau, en générant de l’abondance et en jouissant de toutes les bonnes choses que la vie peut lui apporter, celui-là peut atteindre ses objectifs en axant son travail sur la purification du subconscient et son ensemencement positif. Cela lui suffira pour disposer d’une bonne santé, d’une solide estime de lui-même et d’une grande capacité à créer sa vie rêvée.
Mais celui qui aspire à vivre sa vie en conscience, dans l’ouverture à sa dimension sacrée, dans la joie que procure le don désintéressé de soi-même et dans le sentiment de liberté qui découle du détachement des fruits de ses actions, celui-là se doit de réaliser également l’épanouissement des chakras supérieurs (anāhata, vishuddha et ājnā). Si vous voulez « renaître » à votre nature supérieure et « revêtir l’Homme nouveau », vous devez apprendre à mettre votre énergie au service du Bien commun, ce qui implique de renoncer à la volonté inférieure et égoïste de votre « petit moi », pour le soumettre exclusivement à la Volonté supérieure et altruiste, celle du pur Esprit.

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Chapitres supplémentaires :
- D’abord équilibrer Amour et Connaissance
- Le travail sur les chakras inférieurs
- Chakra du cœur et chakras supérieurs
- La nature de l’aura
- Exercice : nettoyage de l’aura
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[1] Pour parler des différentes dimensions de l’âme, l’occultisme occidental utilise l’expression de « corps subtils ».
[2] Et non pas au niveau du creux de l’estomac, comme on l’entend parfois.
[3] Leur nombre exact est de 4 pétales pour mūlādhāra, 6 pour swādhishthāna, 10 pour manipūra, 12 pour anāhata, 16 pour vishuddha et 2 pour ājnā. Les six premiers chakras totalisent ainsi 50 pétales, correspondant aux 50 lettres de l’alphabet sanskrit. Sahasrāra contient 20 fois chaque lettre, et totalise donc 1000 pétales.
[4] On avance parfois le chiffre de cent huit ou de septante-deux mille nādīs. Ces chiffres doivent être considérés symboliquement, car en réalité, selon les textes védiques, l’anatomie subtile en compterait trente-cinq millions.
[5] Ces forces vitales sont les différentes déclinaisons du prāna. Dans la médecine traditionnelle chinoise, elles correspondent aux différents aspects du chi, et les canaux d’énergie sont appelés « méridiens ».
[6] Idā et pingalā étant les voies de circulation des forces antagonistes, elles ne peuvent être actives en même temps, ce qui signifie que lorsque idā est active, pingalā est inactive, et inversement.
[7] La tradition hermétique parle de « mariage chimique des contraires ».
[8] Selon la formule maçonnique ordo ab chao, aujourd’hui détournée et pervertie, comme beaucoup d’autres symboles et formules traditionnelles.
[9] Centres et corps subtils, Éditions Prosveta, 1985, p. 113.
- Dernière mise à jour : 19 janvier 2025
- 15:33
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